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Angela Merkel fera "ce qu'elle peut" pour la France

La chancelière Angela Merkel a souhaité une "coopération très forte a

La chancelière Angela Merkel a souhaité une "coopération très forte a - IG BCE - Flickr - CC

Invitée au journal de 20 heures de France 2 ce jeudi, la chancelière allemande Angela Merkel a fait part de son souhait d'une "coopération très forte" avec la France.

Evènement ce jeudi soir dans le Journal de 20 heures de France 2 durant lequel une interview de la chancelière allemande Angela Merkel était diffusée. Un entretien enregistré de moins d'une dizaine de minutes pendant lequel elle a balayé les différents sujets à la Une en Europe. Et en premier lieu, la question de la croissance.

A la question de savoir s'il fallait faire davantage pour encourager la reprise dans la zone monétaire, la chancelière a estimé que "nous avons le pacte de responsabilité et de croissance", qui constituait "les deux côtés d'une même médaille" essentiels à la bonne santé de l'économie.

"Beaucoup de choses mises sur les rails en France"

Quant aux difficultés rencontrées sur ce terrain par son voisin français, elle a jugé qu'"en France, beaucoup de choses ont été mises sur les rails". Avec son partenaire, deuxième économie de la zone euro derrière l'Allemagne, elle "souhaite une coopération très forte et que le chômage recule". Pour ce faire, elle assure que "ce que l'Allemagne peut faire, elle le fera". Et d'ailleurs, elle considère que déjà, "la coopération franco-allemande a contribué à relancer la croissance pour nos deux pays".

Sur le sujet de la Grèce, aux abois financièrement, et qui négocie actuellement l'octroi d'une nouvelle tranche d'aide de ses créanciers internationaux, mais qui souhaite modifier les contreparties prévues en échange, elle s'est montré ferme. "Le programme qui est en cours doit être finalisé", a-t-elle martelé. La solidarité est essentielle en Europe, a convenu celle qui a accepté mercredi de baisser le niveau d'excédent budgétaire imposé aux Grecs, "mais il faut aussi des efforts de la part de la Grèce".

Quand à connaître son avis sur un éventuel referendum dans le pays sur les réformes demandées à Athènes en échange de l'aide internationale, elle a souligné qu'elle n'avait "pas conseil à donner à la Grèce".

N.G.