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Barroso appelle la Grèce à maintenir ses efforts

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso (à gauche) et  le Premier ministre grec, Antonis Samaras (à droite), ce mercredi 8 janvier.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso (à gauche) et le Premier ministre grec, Antonis Samaras (à droite), ce mercredi 8 janvier. - -

Le président de la Commission européenne, en visite à Athènes ce mercredi 8 janvier, a demandé à la Grèce de ne pas ralentir "le rythme des réformes". Le pays compte sortir du programme d'aide internationale en juillet prochain.

José Manuel Barroso demande à la Grèce de maintenir le cap. Lors de la cérémonie officielle de l'inauguration de la présidence grecque de l'Union européenne, ce mercredi 8 janvier à Athènes, le président de la Commission européenne a ainsi estimé que la Grèce a fait "des efforts remarquables" avant d'ajouter que "ce n'est pas le moment de ralentir le rythme des réformes".

"Il faut faire avancer les privatisations", a-t-il souligné. José Manuel Barroso a néanmoins estimé que la Grèce "allait sortir de la récession cette année, et enregistrer un excédent primaire budgétaire (c’est-à-dire hors charge de la dette, ndlr)", soit exactement les objectifs du gouvernement grec.

La Grèce a pu "rester debout"

Après six années consécutives de récession, la Grèce devrait, en effet, connaître une hausse de son PIB de 0,6% cette année, selon les prévisions d'automne de Bruxelles. Après avoir fait l'objet de deux plans d'aide pour plus de 240 milliards d'euros depuis 2010, le pays projette de ne plus avoir besoin du soutien du FMI et de ses voisins après juillet 2014, c’est-à-dire après la fin du deuxième plan de sauvetage accordé au pays.

José Manuel Barroso a d'ailleurs estimé que les programmes d'aide aux pays frappés par la crise comme la Grèce, l'Espagne, le Portugal ou l'Irlande "fonctionnent" et qu'il ne fallait pas "gâcher les efforts déjà effectués".

De son côté, le Premier ministre grec Antonis Samaras s'est félicité du fait que la Grèce a pu "rester debout", ajoutant qu'elle "laisse la crise derrière elle".

J.M. avec AFP