BCE : Peyrelevade met en doute «l’indépendance» de Lagarde

L’ancien patron du Crédit Lyonnais rappelle l’implication de Christine Lagarde dans l’arbitrage contesté de l’affaire Tapie.

Le nom de Christine Lagarde pour prendre la tête de la BCE continue de faire parler. Cette fois, c’est Jean Peyrelevade, président du Crédit Lyonnais de 1993 à 2003, qui égratigne l’ancienne ministre, sur le plateau de 12H, l’Heure H.

« Je ne peux pas dire que la qualité personnelle dominante de Madame Lagarde soit l’indépendance » souligne-t-il, faisant directement référence à son implication dans l’arbitrage de l’affaire Bernard Tapie. « Je constate qu’à l’époque, elle a appliqué les instructions du président Nicolas Sarkozy. »

Pour rappel, Christine Lagarde a été reconnue coupable de « négligence » dans ce dossier mais a été dispensée de peine. De son côté, Jean Peyrelevade s’est toujours montré très critique envers le résultat de l’arbitrage.