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Bill Gates prédit la fin des pays pauvres dans 20 ans

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Le fondateur de Microsoft, dans la lettre annuelle de sa fondation philanthropique publiée mardi 21 janvier, livre une vision optimiste sur la pauvreté. Il estime que d'ici à 2035, il n'y aura presque plus de pays pauvres.

Pour Bill Gates et son épouse Melinda, les derniers ne resteront pas les derniers. "D'ici 2035, il n'y aura presque plus de pays pauvres dans le monde", déclare ainsi le multimilliardaire et fondateur de Microsoft, dans la lettre annuelle de sa fondation philanthropique, publiée mardi 21 janvier.

"Les pays vont apprendre de leurs voisins les plus productifs et tirer profit d'innovations comme les nouveaux vaccins, les semences de meilleure qualité et la révolution numérique. Leur main d'œuvre, soutenue par une meilleure éducation, attirera de nouveaux investissements", ajoute-t-il.

Bill Gates reconnaît toutefois que quelques pays seront à la traîne pour des raisons politiques, comme la Corée du Nord, ou, pour des raisons géographiques, comme certains pays enclavés d'Afrique centrale. "Et l'inégalité restera un problème : il y aura des pauvres dans chaque région", continue-t-il de nuancer.

Des clichés combattus

"Mais la plupart d'entre eux vivront dans des pays autosuffisants", poursuit-il, arguant que "plus de 70% des pays auront des revenus par personnes plus élevés que ceux de la Chine à l'heure actuelle".

"Des milliards de personnes auront été extirpées de la misère. Pour moi, l'idée que je vivrai pour assister à cela est tout simplement incroyable", se réjouit-il.

Bill Gates tord le cou au cliché qui voudrait que l'aide étrangère soit "une grosse perte d'argent", arguant qu'il a observé au sein de sa fondation "l'impact des programmes". "Au fil du temps, nous avons vu les gens vivre plus longtemps, en meilleure santé, et échapper à la pauvreté", affirme-t-il.

La fondation de Bill Gates a déjà distribué pour environ 28 milliards de dollars de dons pour faire reculer la pauvreté. Dans un entretien au Telegraph, il y a un an, le milliardaire indiquait vouloir consacrer "plus de 95% de sa fortune" à sa fondation, évaluée à 72 milliards de dollars par Forbes.

La rédaction