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Economie et Social

Bruxelles salue "l'engagement profond de Hollande en faveur de l'Europe"

Bruxelles attend désormais des positions concrètes de la part de François Hollande

Bruxelles attend désormais des positions concrètes de la part de François Hollande - -

La Commission européenne a salué, ce vendredi 17 mai, la volonté de François Hollande de vouloir approfondir l'intégration politique de l'Europe. Mais Bruxelles attend désormais des propositions concrètes de la part du président.

François Hollande, après sa conférence de presse, reçoit un premier écho positif, de provenance de Bruxelles. La Commission européenne a salué, ce vendredi 17 mai,"l'engagement profond" pris par le président français François Hollande "en faveur de l'Europe" tout en précisant "attendre des propositions concrètes" des autorités françaises.

"Nous saluons l'engagement profond de la France et des autorités françaises en faveur de l'Europe", a affirmé, Olivier Baily, porte-parole de la Commission, en commentant la promesse qui a été faite jeudi 16 mai par François Hollande de prendre une "initiative" pour sortir l'Europe de sa "langueur".

Il est "fondamentalement positif" que les autorités françaises se saisissent du débat sur l'approfondissement de l'Union européenne, a dit Olivier Bailly au cours d'un point de presse. "La Commission européenne et la France partagent une ambition commune pour l'Europe: plus intégrée politiquement et économiquement", a-t-il fait remarquer.

Bruxelles favorable à une "union politique"

La Commission est "favorable" à une "union politique" en Europe, a rappelé Olivier Bailly. Il a indiqué que le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso présentera des propositions en ce sens "avant les élections européennes" prévues au printemps prochain.

Bruxelles attend maintenant "les propositions concrètes" des autorités françaises mais, a-t-il souligné, "il est évident que pour nous l'approfondissement politique et économique passe par le renforcement de la méthode communautaire".

Evoquant une "union politique", le président de la République, n'a pas précisé jeudi si celle-ci recouvre un projet fédéral accompagné des transferts de souveraineté comme cela est souhaitée par la chancelière allemande Angela Merkel.

"Mon devoir, c'est de sortir l'Europe de sa langueur et de réduire la désaffection des peuples qui ne peut que compromettre l'avenir même de l'Union européenne", a-t-il déclaré, réaffirmant le rôle "indispensable" du moteur franco-allemand . Il a notamment plaidé pour un "gouvernement économique" de la zone euro, "autour d'un véritable président nommé pour une durée longue".

J.M. avec AFP