Le conflit sino-japonais a déjà coûté 300 millions d'euros aux entreprises nippones
La facture du conflit territorial entre la Chine et le Japon sur les îles Senkaku, rachetées par Tokyo mais revendiquées par Pékin, s'alourdit. Selon Le Figaro, plus de 100 millions de dégâts matériels ont été déclarés aux assureurs, et 200 millions de pertes ont été annoncées par les constructeurs automobiles Toyota et Nissan, qui ont dû fermer des usines. Et ce n'est qu'un premier bilan.
Car les tensions semblent loin de s'apaiser. Lundi 24 septembre, les organisateurs de la foire de Chengdu ont prié les entrepreneurs japonais de quitter les lieux. Le nouveau chef de l'opposition japonaise, Shinzo Abe, probable futur Premier ministre, a promis de défendre "fermement les îles Senkaku et nos eaux territoriales".
Les entreprises nippones veulent délocaliser
La Chine est le premier partenaire commercial du Japon, et les Japonais sont aussi les premiers investisseurs en Chine.
Malgré cela, certaines entreprises menacent d'aller s'installer ailleurs, en Asie du sud-est, sous des cieux plus cléments. Les Philippines ont par exemple promis des avantages fiscaux aux entreprises nippones. Autre exemple, la Birmanie. Une compagnie aérienne japonaise va ainsi ouvrir une ligne régulière le mois prochain.