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La crise de la zone euro est "derrière nous", selon François Hollande

François Hollande a estimé, ce lundi 11 décembre, que la crise de la zone euro est "derrière nous".

François Hollande a estimé, ce lundi 11 décembre, que la crise de la zone euro est "derrière nous". - -

Le président de la République s'est montré résolument optimiste ce lundi 11 décembre, concernant la situation de la zone euro. Il en a profité pour apporter son soutien à Mario Monti.

Le prix Nobel de la paix, remis formellement à l’Union européenne ce lundi 11 décembre, semble avoir donné des ailes à François Hollande. Le président français a, depuis Oslo, estimé que la crise de la zone euro était "derrière nous", relevant tous les efforts faits pour "régler les problèmes".

Le chef de l’Etat a poursuivi: "La crise de la zone euro, je l'ai déjà dit, elle est derrière nous. La Grèce, nous avons enfin apporté les fonds qu'elle attendait. L'Espagne, nous avons permis au secteur bancaire d'être renfloué. L'Italie, même s'il y a une incertitude politique, je suis sûr que les Italiens vont y répondre, comme il convient", ajoutant que "tout ce que nous avons à faire, ce n'est plus simplement de sortir de la crise de la zone euro: c'est fait. [...] Depuis six mois je me suis engagé pour régler les problèmes. Mais maintenant, il faut sortir de la crise. C'est-à-dire apporter de la croissance, apporter de l'emploi, apporter de la confiance pour les jeunes".

Hollande a trouvé Monti "mobilisé"

Interrogé sur l'Italie, où l’ombre d’une crise politique plane après l’annonce de la démission prochaine du Premier ministre Mario Monti, François Hollande a, là aussi, fait part de son optimisme: "je suis convaincu que ce qui vient de se passer permettra à l'Italie de trouver un gouvernement stable après les élections du mois de février. Et j'ai senti qu'il y avait chez M. Monti non pas de l'abattement, nullement. Mais, au contraire, l'envie de s'engager pour son pays. [...] La place qu'il voudra occuper, je n'en sais rien, ce n'est pas à moi de le dire. Mais je l'ai trouvé plutôt mobilisé que désarmé", a-t-il ajouté à propos du chef de gouvernement italien.

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