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Echec dans les recherches de l'épave du vol AF 447 Rio-Paris

Débris du vol AF 447 Rio-Paris dont l'accident avait fait 228 morts le 1er juin 2009. Selon le Bureau enquêtes et analyses (BEA), les recherches de l'épave de l'Airbus français engagées ces derniers jours dans un secteur restreint de l'Atlantique après la

Débris du vol AF 447 Rio-Paris dont l'accident avait fait 228 morts le 1er juin 2009. Selon le Bureau enquêtes et analyses (BEA), les recherches de l'épave de l'Airbus français engagées ces derniers jours dans un secteur restreint de l'Atlantique après la - -

PARIS - Les recherches de l'épave du vol AF 447 Rio-Paris engagées ces derniers jours dans un secteur restreint de l'Atlantique après la découverte...

PARIS (Reuters) - Les recherches de l'épave du vol AF 447 Rio-Paris engagées ces derniers jours dans un secteur restreint de l'Atlantique après la découverte d'indices nouveaux par la Marine nationale ont échoué, annonce le Bureau enquêtes et analyses (BEA).

Les opérations menées au moyen d'un navire spécialisé et de robots sous-marins vont se poursuivre dans un secteur voisin du périmètre précédent, précise cet organisme officiel chargé de l'enquête sur l'accident de l'Airbus français qui a fait 228 morts le 1er juin 2009.

"L'exploration de la nouvelle zone de recherches résultant des travaux de la Marine nationale s'est poursuivie à un rythme qui a été ralenti par des problèmes techniques lors des plongées des deux Remus (véhicules sous-marins autonomes)", écrit le BEA dans un communiqué.

"Après s'être assuré qu'une couverture optimale de l'ensemble de la zone avait été effectuée, le BEA a décidé de reprendre les recherches dans la zone située au nord-ouest de la dernière position connue. Le (navire) Seabed Worker devrait rejoindre cette zone dans la nuit", ajoute-t-il.

Le ministère français de la Défense avait annoncé le 6 mai avoir défini, par une étude en laboratoire, une zone grande comme Paris.

La découverte, qui permettait de retenir une zone située à 60 km à l'est de celle retenue initialement, avait été faite après une nouvelle analyse informatique d'enregistrements recueillis le 1er juillet 2009 par le sonar du sous-marin nucléaire Emeraude.

Cette analyse avait isolé le son émis par les balises liées aux "boîtes noires", précisait la Défense.

Cette avancée avait conduit le BEA à envoyer le Seabed Worker les recherches sur une zone située à 400 km au nord-ouest des îles brésiliennes de Sao Pedro et Sao Paulo, à l'écart d'un périmètre précédemment défini par une étude propre au BEA.

Seuls des débris, dont l'empennage de l'avion, ont été jusqu'ici repêchés, immédiatement après l'accident, ainsi qu'une cinquantaine de corps.

Le scénario de la catastrophe reste mystérieux et ne pourra être éclairci qu'en cas de découverte des "boites noires" - l'enregistreur de données de vol et celui des conversations du cockpit.

L'hypothèse d'une défaillance des sondes "Pitot" de mesure de vitesse équipant ce type d'Airbus a été émise en raison d'incidents précédents. Le BEA l'a envisagée et a émis des recommandations. Ces sondes fabriquées par Thales, qui pouvaient geler à haute altitude, ont été changées pour d'autres produits sur toute la flotte Air France après l'accident, à la demande des syndicats de pilotes.

Thierry Lévêque, édité par Jean-Loup Fiévet