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Emmanuel Macron : « Un acte 2 commence pour notre Europe »

Le président de la République s’est félicité d’une « conclusion positive et consensuelle » après les nominations des « top jobs » européens.

« Un acte 2 qui commence pour notre Europe. » Emmanuel Macron ne cachait pas sa satisfaction, mardi soir, après l’annonce des nominations des principaux postes à responsabilité de l’Union Européenne. Il a notamment vanté « quatre personnalités qui se sont toujours illustrées par leur engament en faveur de l’Europe. »

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« Je me félicite d’une équipe nouvelle, intégralement francophone » a-t-il poursuivi. « Ce profond renouvellement reflète les nouveaux équilibres politiques et sera à même d’appliquer l’agenda stratégique que nous avons défini. »

Le président de la République, très critique hier envers les « réunions trop longues qui n’aboutissent pas », a salué le « sursaut des dernières heures » des chefs d’Etat et du gouvernement. Il a par ailleurs souligné que cet accord était « aussi le fruit d’une entente franco-allemande. » 

Barnier ne faisait pas consensus

Interrogé sur le sort de Michel Barnier, longtemps évoqué pour prendre la tête de la Commission, le chef d’Etat a confirmé que le nom du Français n’avait « pas fait consensus », notamment auprès des Allemands.

C’est donc Ursula von der Leyen qui a « permis de bâtir à la fois un équilibre géographique et des convergences » au sein de la famille conservatrice. « C’est une très bonne candidature, je l’ai défendu avec beaucoup de force » a expliqué Emmanuel Macron. Il a vanté le « courage » d’une « dirigeante d’expérience. »

Lagarde a la « crédibilité » pour la BCE

Interrogé sur le profil politique, plutôt qu’économique, de Christine Lagarde, Emmanuel Macron a balayé un revers de main le début de polémique. « Elle a toutes les compétences et les qualités requises pour diriger la BCE » a-t-il souligné, rappelant le parcours de l’ex-ministre puis Directrice Générale du FMI qui lui apporte une « crédibilité » pour ce poste.

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Le chef d’Etat est aussi revenu sur le Brexit, affirmant qu’il ne fallait « pas avoir peur d’un no deal » alors que les Tories n’ont pas encore désigné le successeur de Theresa May à la tête du Royaume-Uni. « Je souhaite que l’on puisse conclure avant le 31 octobre » a-t-il ajouté, en précisant qu’un nouveau délai était possible, seulement si de nouveaux faits importants arrivaient sur la table.