Emploi et crise migratoire, priorités pour 2017 de l'Union européenne
Le président du Parlement européen a promulgué jeudi le budget 2017 de l'Union européenne, qui prévoit un montant global de 157,9 milliards d'euros, conformément au compromis trouvé entre les eurodéputés et les Etats membres.
Avant sa signature par Martin Schulz, le Parlement a largement adopté (438 voix pour, 194 contre, 7 abstentions) ce budget prévoyant 157,9 milliards d'euros en termes d'engagements (sommes prévues pour des programmes pouvant s'étendre sur plus d'un an).
Le montant en termes de paiements (sommes effectivement dépensées) s'élève à 134,5 milliards d'euros. Au départ de la procédure budgétaire, la Commission européenne avait proposé un budget global de 157,7 milliards d'euros en engagements et 134,9 milliards en termes de paiements.
Le sort des ex-commissaires n'est pas remis en cause
Les États membres, réunis au sein du Conseil, avaient cependant demandé de réduire ces montants, estimant que la Commission avait surestimé les besoins dans certains domaines. Le Parlement européen avait au contraire demandé de les augmenter.
"Nous avons atteint nos objectifs. Le budget 2017 est clairement axé sur nos priorités visant à stimuler la croissance, créer des emplois, en particulier pour les jeunes, et lutter contre la crise migratoire", a estimé jeudi le rapporteur principal du budget au Parlement, le social-démocrate Jens Geier.
Un autre rapporteur, l'eurodéputé Vert Indrek Tarand, a de son côté déploré que la Commission n'ait pas accepté dans le cadre du budget une "mise en réserve d'une partie des rémunérations des anciens commissaires" en attendant l'élaboration d'un code de conduite plus strict. Cette demande du Parlement s'inscrivait dans le contexte des polémiques récentes concernant d'anciens membres de l'exécutif européen, dont l'ex-président de l'exécutif européen Jose Manuel Barroso, embauché par la banque d'affaires américaine Goldman Sachs.