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Macron: "Nous sommes en guerre sanitaire" contre le coronavirus
"Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes" a expliqué le président de la République. "Nous ne luttons ni contre une armée, ni contre une autre nation. Mais l'ennemi est là, invisible, insaisissable, qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale", a déclaré le président français en appelant à "éviter l'esprit de panique" et à ne pas croire "les fausses rumeurs, les demi-experts ou les faux sachants". "Nous devons tous avoir l'esprit de responsabilité".
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Wall Street a encaissé une des pires séances de son histoire
🔴 Le Dow Jones perd 3.000 points à la clôture (-12,94%), du jamais vu pic.twitter.com/mp0sCbx0KI
— BFM Business (@bfmbusiness) March 16, 2020 -
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Etats-Unis: une récession est "peut-être possible" indique Trump
Une récession est possible aux Etats-Unis à cause de la pandémie de coronavirus, a indiqué lundi Donald Trump lors d'une conférence de presse.
Interrogé sur la question, le président a répondu: "C'est peut-être possible". "Nous ne pensons pas en termes de récession. Nous pensons en termes de virus", a ajouté le président américain depuis la Maison Blanche.
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Donald Trump recommande aux Américains de rester chez eux... Et ne parvient toujours pas à rassurer les marchés: la baisse s’accélère à Wall Street
Donald Trump recommande aux Américains de rester chez eux... Et ne parvient toujours pas à rassurer les marchés: la baisse s’accélère à Wall Street ⬇️ https://t.co/WZpMUO9eL9
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Emmanuel Macron promet qu'"aucune entreprise ne sera livrée au risque de faillite"
"Aucune entreprise, quelle que soit sa taille, ne sera livrée au risque de faillite". Ce lundi soir, Emmanuel Macron a martelé, une nouvelle fois, qu'il mettrait tout en place pour éviter les dégâts économiques sur les entreprises françaises. "Aucune Française, aucun Français ne sera laissé sans ressources" a-t-il souligné, tout en renforçant les mesures contre le coronovirus.
"S'agissant des entreprises, nous mettons en place un dispositif exceptionnel de report de charges fiscales et sociales, de soutien aux reports d'échéances bancaires et de garanties de l'Etat à hauteur de 300 milliards d'euros pour tous les prêts bancaires contractés auprès des banques" a-t-il annoncé.
"Pour les plus petites d'entre elles, et tant que la situation durera, celles qui font face à des difficultés n'auront rien à débourser, ni pour les impôts, ni pour les cotisations sociales. Les factures d'eau, de gaz, d'électricité ainsi que les loyers devront être suspendues" a affirmé Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron : "aucune entreprise ne sera livrée au risque de faillite", "nous mettons en place un plan de garantie par l'Etat de 300 milliards d'euros pour tous les prêts contractés auprès des banques" par les entreprises pic.twitter.com/nchew9ycTw
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Le président de la République "suspend toutes les réformes en cours", à commencer par celle des retraites.
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Emmanuel Macron annonce des déplacements fortement réduits dès mardi midi pour 15 jours au moins
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"Ce que je trouve extrêmement inquiétant, c'est ce que je ne vois pas" explique Gregori Volokhine
Faut-il craindre pour le système financier? "Les banques se sont extrêmement assainies" et toutes les activités spéculatives, "elles se font en dehors des banques" explique Gregori Volokhine, président de Meeschaert Financial Services. Et ce sont des fonds, qui ne sont pas forcément surveillés par l'AMF ou la Sec, qui risquent d'être déstabilisés par la crise.
"Que le marché des actions baisse, c'est absolument naturel (...) par contre, si vous commencez à voir des fonds privés, des fonds d'investissement qui explosent, c'est là qu'il va y avoir des dégâts" poursuit-il. Et de préciser : "Toutes les junk bond debts, elles sont au niveau de l'énergie" et notamment du pétrole.
"Ce que je trouve extrêmement inquiétant, c'est ce que je ne vois pas" explique @GVolokhine "Les banques se sont extrêmement assainies" mais "toutes les junk bond debts, elles sont au niveau de l'énergie" et notamment du pétrole. pic.twitter.com/DJQN0JZgod
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BfmbusinessBfmbusiness"Le problème majeur est que nous entrons en récession alors que nous sortons de 10 années de gabegie en matière de dette des Etats. Les Etats n'ont plus un franc" critique Georges Ugeux, ancien vice-président de la Bourse de New York.
"Le problème majeur est que nous entrons en récession alors que nous sortons de 10 années de gabegie en matière de dette des Etats. Les Etats n'ont plus un franc" - @GeorgesUgeux, Ancien vice-président de la Bourse de New York, #ComprendreLaCrise pic.twitter.com/XmGhletlRY
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Une crise "extrêmement violente" et "sans précédent" explique Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du Monde
Le voyage et le tourisme sont particulièrement touchés par la crise, rappelle Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du Monde sur l'antenne de BFM Business. "Ça fait 25 ans que je dirige Voyageurs du Monde et qu'on traverse toutes les crises, mais celle-là, je dois dire qu'elle est encore plus importante" pour le secteur car elle touche les pays touristiques mais aussi les pays qui envoient des touristes.
"Ça fait 25 ans que je dirige Voyageurs du Monde et je dois dire que cette crise est la plus importante et la plus violente", elle va remettre en cause "tout ce qui est délocalisé pour des raisons purement financières" - @jfrial, #ComprendreLaCrise pic.twitter.com/YdxrHCyP0a
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BfmbusinessBfmbusiness"Tout le monde appelle à ce que l'on prenne des décisions, bonnes ou mauvaises qui nous inscrivent dans la durée. On ne peut pas faire de management d’entreprise à 1 ou 2 jours. Il faut des décisions à minimum 3 mois" explique Richard Attias qui réclame la fin de tous les événements pour assurer la prévisibilité.
"Tout le monde appelle à ce que l'on prenne des décisions qui nous inscrivent dans la durée. On ne peut pas faire de management d’entreprise à 1 ou 2 jours. Il faut des décisions à minimum 3 mois" - @RichardAttiasAs, #ComprendreLaCrise pic.twitter.com/5iLsh2QqlI
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La crise, "un coup d'accélérateur à la relocalisation"
Fin une relocalisation de la production? Il y a eu une "fascination" pour la mondialisation, explique Emmanuel Lechypre. Mais "beaucoup d'entreprises se sont rendues compte que produire loin, cela avait un coût" et donc "il y a eu une amorce de mouvement après la crise financière de 2008." Un mouvement qui devrait encore s'amplifier dans les mois à venir...
"Simple crise" ou crise de modèle économique? La tendance était amorcée, mais elle va inciter à la relocalisation, "rapprocher davantage les lieux de production et les lieux de vente" - @Manu_Lechypre, #ComprendreLaCrise pic.twitter.com/Ez4c2sIGqp
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Les compagnies aériennes américaines réclament 50 milliards de dollars d'aides
Les compagnies aériennes américaines, en grandes difficultés, ont demandé lundi aux autorités gouvernementales des aides d'un montant d'au moins 50 milliards de dollars pour faire face aux conséquences de la pandémie de coronavirus.
Ces aides comprennent entre autres une injection de 25 milliards de dollars auquel devrait s'ajouter des lignes de crédit d'un montant équivalent, ainsi que des suppressions temporaires de taxes, selon un communiqué de Airlines For America, le lobby du secteur.
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L'approvisionnement en espèces sera assuré, promet la Banque de France
La crise du coronavirus n'affectera pas l'accès aux espèces, assure lundi la Banque de France, qui indique avoir pris "toutes les dispositions" en ce sens et dit ne pas avoir constaté de hausse des retraits dans les distributeurs automatiques de billets.
"Un groupe de robustesse piloté par la Banque de France et associant tous les acteurs de la filière (transporteurs de fonds, fédération bancaire française, établissements de crédit, fédérations du commerce, pouvoirs publics) est en place pour veiller à l'alimentation des points de distribution d'espèces sur tout le territoire", explique la banque centrale française dans un communiqué.
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"On s'est trop longtemps reposé sur les banques centrales" explique Jean-Claude Trichet
Interrogé sur l'antenne de BFM Business, l'ancien président de la BCE est revenu sur la crise actuelle, qu'il a pu comparer avec celle de 2008. "On s'est trop longtemps reposé sur les banques centrales et on a laissé un certain nombre d'anomalies perdurer" explique-t-il aujourd'hui...
"Le coronavirus est un détonateur", "partout dans le monde on s'est trop longtemps reposé sur les banques centrales et on a laissé un certain nombre d'anomalies perdurer" - Jean-Claude Trichet, Ancien président de la BCE, #ComprendreLaCrise pic.twitter.com/W9x1p3lL4V
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Le G7 fera "tout ce qui est nécessaire" pour restaurer la croissance
Les dirigeants des pays du G7 se sont dits "déterminés" lundi à faire "tout ce qui est nécessaire" pour restaurer la croissance mondiale qui vacille en raison de la pandémie du coronavirus.
Dans un communiqué commun, ils soulignent leur volonté de mobiliser "tous les instruments de politique économique" à leur disposition, que ce soit des mesures budgétaires et monétaires ou des actions ciblées, "pour soutenir immédiatement et autant que nécessaire les travailleurs, les entreprises et les secteurs les plus touchés".
Les dirigeants ont en outre demandé à leur ministre des Finances respectif "de se coordonner toutes les semaines sur la mise en œuvre de ces mesures et de mettre en place de nouvelles actions rapides et efficaces".
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Après PSA et Renault, Toyota suspend à son tour sa production en France
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Suivez notre émission spéciale "Comprendre la crise"
Vous pouvez suivre, dès maintenant, notre émission spéciale "Comprendre la crise" sur le live de BFM Business : 6 heures d’antenne en direct pour décrypter cette situation de crise sanitaire inédite et ses répercussions économiques sur le pays et dans le monde.
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La Bourse de Paris termine sur une dégringolade de 5,75% à 3.881,46 points
La Bourse de Paris a connu une nouvelle séance de débâcle lundi (-5,75%), rien ne semblant pouvoir stopper la défiance des marchés, désormais convaincus qu'une récession est inévitable en raison de l'épidémie liée au coronavirus et des mesures drastiques prises pour la combattre.
L'indice CAC 40 a perdu 236,90 points à 3.881,46 points, dans un volume d'échanges qui est resté très nourri, à 7,5 milliards d'euros. Vendredi, il avait terminé sur un rebond technique de 1,83%, ce qui ne l'a pas empêché de chuter de 20% la semaine dernière.
Les clôtures européennes :
CAC 40 : -5,75%
DAX : -5,31%
FTSE-100 : -4,71%
Sur les marchés financiers, "on ne cherche même plus de valeurs refuges", "on est à la recherche de cash, coûte que coûte" - @GregoireFavet, #ComprendreLaCrise pic.twitter.com/huNa2WCULT
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A son tour, Renault met à l'arrêt toutes ses usines en France
Le constructeur automobile Renault a décidé de mettre à l'arrêt toutes ses usines en France à partir de lundi soir, en raison de l'épidémie de coronavirus, a-t-on appris auprès des syndicats et de la direction.
Renault suspend ces activités "jusqu'à nouvel ordre, en fonction de l'évolution de la situation sanitaire", a indiqué un porte-parole. "On attend des précisions sur les conditions d'indemnisation du chômage partiel", a déclaré Fabien Gâche de la CGT, qui demande "le maintien de la rémunération à 100% pour l'ensemble du personnel".
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PSA confirme les fermetures de toutes ses usines en Europe
Le groupe automobile français PSA (marques Peugeot, Citroën, Opel...) a annoncé lundi l'arrêt de toutes ses usines en Europe au cours de la semaine, en raison du coronavirus.
Les usines de Mulhouse (France) et Madrid doivent fermer ce lundi et les autres sites fermeront de façon étalée au cours de la semaine "du fait de l'accélération constatée (...) de cas graves de Covid-19 proches de certains sites de production, des ruptures d'approvisionnement de fournisseurs majeurs, ainsi que de la baisse brutale des marchés automobiles", a expliqué le deuxième constructeur européen dans un communiqué.
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Wall Street s'écroule à l'ouverture, les échanges suspendus
Les échanges ont été suspendus à la Bourse de New York peu après l'ouverture après la chute de 7% du S&P 500, emporté par la panique autour de la pandémie de coronavirus malgré les efforts massifs de la Réserve fédérale pour tenter de rassurer les marchés.
L'effondrement de l'indice S&P 500 a automatiquement déclenché un mécanisme d'interruption des échanges d'un quart d'heure, censé permettre aux acteurs du marché de reprendre leurs esprits.
Au moment de la suspension, le S&P 500 s'effondrait de 8,14%, le Dow Jones de 9,71% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 6,12%.
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Le CAC 40 tout proche des -10%
A la mi-séance, l'indice parisien s'effondre de 9,9% à 3711 points.
>> Le point complet sur les marchés à la mi-séance est à retrouver ici.
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PSA va fermer tous ses sites de production en France
L'information de source syndicale n'a pas encore été confirmée par la direction.
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Le pétrole s'effondre à nouveau
Le baril de Brent plongeait lundi de près de 10%, atteignant un plus bas en quatre ans, emporté par le déséquilibre provoqué par l'offre abondante d'or noir et la demande qui ralentit en lien avec la propagation du nouveau coronavirus.
Vers 11H25 GMT (12H25 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai est tombé à 30,47 dollars à Londres, en baisse de 9,99% par rapport à la clôture de vendredi, un plancher depuis février 2016.
A New York, le baril américain de WTI pour avril chutait de 7,00%, à 29,51 dollars, toujours au-dessus de son dernier plancher atteint lundi dernier à 27,34 dollars.
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Renault ferme ses usines en Espagne
Les quatre usines espagnoles du constructeur automobile français Renault sont à l'arrêt "lundi et mardi" à cause du coronavirus et une reprise de la production est incertaine pour les jours à venir, a-t-on appris auprès d'un porte-parole du groupe.
Les usines sont mises à l'arrêt en raison de problèmes d'approvisionnement en pièces détachées et pour "protéger les travailleurs", a précisé un autre porte-parole en Espagne, joint par l'AFP.
"Certains de nos fournisseurs se trouvent dans des zones où le transport est bloqué, des zones proches de la ville d'Igualada (en Catalogne) qui ont été mises en quarantaine", a-t-il précisé.
Les usines Renault arrêtées sont situées à Valladolid (deux unités), Palencia et Séville. Elles emploient au total "un peu moins de 10.000 personnes".
L'un des deux sites de Valladolid (2.400 salariés), produit notamment un moteur diesel de 1,5 litre qui équipe de nombreux véhicules assemblés aussi dans d'autres pays, ce qui peut laisser craindre un impact de l'arrêt de production hors d'Espagne.
Ce site fabrique 40% de la demande de moteurs du groupe (essence et diesel) et exporte 70% de sa production, y compris pour le compte des partenaires Nissan et Mercedes (groupe Daimler), selon le site internet de Renault.
L'autre usine de Valladolid (3.800 salariés) assemble le SUV urbain Captur, un des modèles les plus vendus de la marque Renault.
Palencia (2.300 salariés) produit le SUV Kadjar et la berline compacte Mégane, deux autres modèles de grande diffusion, tandis que l'usine de Séville (1.100 salariés) fabrique des boîtes de vitesse.
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Les voyagistes français reportent tous les départs prévus jusqu'au 31 mars
Les voyagistes français ont annoncé lundi le report de tous les départs prévus jusqu'au 31 mars en raison de la pandémie de Covid-19, environ 100.000 clients étant concernés pour le mois de mars, ont-ils précisé à l'AFP.
Cette décision a été prise "devant l'impossibilité d'assurer les prestations à destination et l'incertitude des retours", indiquent dans un communiqué le Seto (syndicat des tour-opérateurs) et les Entreprises du Voyage (agences de voyage).
"Tous les départs jusqu'au 31 mars inclus sont reportés avec émission d'un à-valoir valable jusqu'au 31 décembre 2020 inclus au minimum, au tarif en vigueur du TO. Les tour-opérateurs en informent leurs clients dans les meilleurs délais", est-il indiqué.
"Pour mars, cela représente quelque 100.000 clients. Et pour avril, ce sont 350.000 clients" qui ont prévu de partir, a précisé à l'AFP René-Marc Chikli, président du Seto.
Pour les voyageurs déjà sur place, les voyagistes indiquent traiter "au cas par cas les demandes de retour anticipé et dans la mesure des possibilités".
"Bien évidemment, ces mesures pourront être modifiées à tout moment en fonction de l'évolution de la situation et dans un souci de l'intérêt de la clientèle, des agences de voyage et des tour-opérateurs", ajoutent le Seto et les EDV.
A eux seuls l'an dernier, les tour-opérateurs membres du Seto (70 acteurs, dont TUI France, Voyageurs du Monde, Kuoni, Costa Croisières, etc.) avaient fait voyager un total de 6,3 millions de clients.
La toute première restriction en raison de l'épidémie avait été émise le 26 janvier par le Seto, et concernait les voyages organisés vers la Chine.
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Les Bourses européennes rouge sang
A 11h30:
-le CAC 40 chute de 9% (Renault est le titre qui baisse le plus avec -20%)
-le DAX cède plus de 7%
-le FTSE perd plus de 6%.
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Fiat Chrysler ferme la majorité de ses usines européennes
Ces fermetures dureront jusqu'au 27 mars. Cette décision concerne six usines en Italie, une en Serbie et une en Pologne, précise FCA, alors que l'Italie déplore plus de 1.800 morts dus au coronavirus.
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Spirale infernale sur les marchés
Chute record en Australie, nouveaux reculs au Japon et en Chine, où l'étendue des dégâts se révèle encore pire que prévu: les Bourses ont piqué du nez lundi de l'Asie-Pacifique à l'Europe malgré les efforts des banques centrales pour amoindrir l'impact économique du nouveau coronavirus.
L'explosion du nombre de cas de contaminations dans le monde, particulièrement en Europe, tétanise les places financières, qui redoutent une récession économique mondiale.
Après les pertes historiques de la semaine dernière, la Bourse australienne a ouvert la semaine par une chute inédite de 9,7%. La Bourse de Hong Kong a fini en baisse de plus de 4%, idem pour celle Shanghai (-3,4%) et celle de Shenzhen (-4,83%) et Tokyo (-2,46%). Les places européennes ont toutes piqué du nez, de plus de 5% à l'ouverture.
"Les marchés comprennent que la récession est presque garantie. Les autorités aident en injectant de l'argent mais ne peuvent la stopper", écrit Jasper Lawler, analyste pour London Capital Group.
La Banque centrale américaine (Fed) a abaissé brutalement dimanche son taux à 0%-0,25% et annoncé une injection de liquidité de 700 milliards de dollars.
Wall Street attendu en forte baisse
Ces interventions, prévues pour rassurer les marchés, n'ont pas eu l'effet escompté. "Ce geste n'a actuellement aucun effet sur les indices Futures (contrats à terme aux Etats-Unis) qui se sont encore une fois mis en mode coupe-circuit cette nuit", observe Vincent Boy, analyste marché chez IG France.
En clair: Wall Street pourrait ouvrir en forte baisse lundi, si l'on en croit les indications des titres à termes, qui préfigurent souvent l'humeur au début de la séance officielle.
Et en baisse assez forte pour activer les "coupe-circuits", un dispositif de suspension des échanges lorsque la volatilité est trop forte.
Le manque de liquidités fait craindre aux marchés une crise financière.
La Banque centrale du Japon (BoJ) a nettement augmenté ses objectifs annuels pour certains de ses rachats d'actifs. Son objectif annuel de rachats de fonds négociés en Bourse a été ainsi doublé à 12.000 milliards de yens (101 milliards d'euros).
Sur le marché des changes, l'euro grimpait de 1% face au dollar lundi matin.
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Les banques publiques et privées se mobilisent
Les institutions financières françaises, banque publique comme établissement privé, ont pris des mesures pour donner de l'oxygène aux groupes frappés par la crise du coronavirus, prévoyant notamment de reporter ou suspendre les remboursements de leurs crédits.
Les banques françaises ont sonné "la mobilisation totale" pour leurs clients, particulièrement pour les commerçants, professionnels, petites et moyennes entreprises, a rappelé dans un communiqué dimanche soir la Fédération bancaire française (FBF), organe de représentation du secteur bancaire.
Pour ce faire, les groupes bancaires ont décidé de généraliser des mesures d'accompagnement.
Analyse des situations difficiles et capacité à "prendre des décisions en moins de cinq jours", "décalage des remboursements de crédits jusqu'à six mois sans frais et sans pénalités pour favoriser au maximum les trésoreries, accompagnement des entreprises pour bien comprendre aussi toutes les mesures gouvernementales qui sont prises", a égrené lundi Frédéric Oudéa, président de la FBF, interrogé sur RTL.
"L'enjeu c'est d'arriver à faire en sorte (...) que très vite on puisse revenir sur un fonctionnement normal et permettre aux entreprises de traverser ce moment difficile avec le moins de dégâts possibles pour elles-mêmes pour leurs salariés et bien sûr pour les emplois", a-t-il ajouté.
Une autre salve de mesures a été annoncée lundi par la banque publique d'investissement Bpifrance, officialisant une annonce faite vendredi par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, à savoir un nouveau renforcement du plan de garantie des crédits, désormais étendu aux entreprises de taille intermédiaire.
"Cela veut dire que l'Etat va couvrir quasiment tous les prêts qui sont faits aux PME", avait affirmé le ministre.
La garantie, qui avait déjà été augmentée la semaine dernière, passe de 70% à 90% également pour les prêts de trois à sept ans accordés par les banques privées, "pour les découverts confirmés pour une période de 12 à 18 mois par la banque de l'entreprise", précise Bpifrance dans un communiqué.
Pour soutenir la trésorerie des entreprises, l'institution a également annoncé la suspension dès ce lundi "du paiement des échéances" pour les prêts qu'elle a accordés.
Elle propose aussi des "prêts sans garantie de trois à cinq ans, de 10.000 euros à plusieurs dizaines de millions d'euros", assortis d'un différé de remboursement du capital et une solution de "mobilisation de factures" permettant de rallonger leur échéance de paiement.
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Nouveau lundi noir pour les Bourses
Vers 11h, la plupart des indices européens chutent lourdement:
- CAC 40 : -8,86%
- DAX allemand : -7,40%
- Footsie 100 anglais : -6,34%
- MIB Italien : -8,07%
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Vers une récession en Union européenne en 2020
Invité sur BFM Business, Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur, a expliqué que l'Union européenne s'attendait désormais à une récession en 2020. "Je peux vous dire que nous anticipons une récession sur l'année 2020. Avant la crise, on était aux autours de 1,4% sur l'ensemble du continent. Et là, on pense qu'on va avoir un impact entre 2 et 2,5%", soit une récession de l'ordre de 1%. "On s'attend évidemment à ce que l'année 2020 soit en récession", indique-t-il sur BFM Business ce lundi.
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Wall Street a encaissé une des pires séances de son histoire
🔴 Le Dow Jones perd 3.000 points à la clôture (-12,94%), du jamais vu pic.twitter.com/mp0sCbx0KI
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Etats-Unis: une récession est "peut-être possible" indique Trump
Une récession est possible aux Etats-Unis à cause de la pandémie de coronavirus, a indiqué lundi Donald Trump lors d'une conférence de presse.
Interrogé sur la question, le président a répondu: "C'est peut-être possible". "Nous ne pensons pas en termes de récession. Nous pensons en termes de virus", a ajouté le président américain depuis la Maison Blanche.
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Emmanuel Macron promet qu'"aucune entreprise ne sera livrée au risque de faillite"
"Aucune entreprise, quelle que soit sa taille, ne sera livrée au risque de faillite". Ce lundi soir, Emmanuel Macron a martelé, une nouvelle fois, qu'il mettrait tout en place pour éviter les dégâts économiques sur les entreprises françaises. "Aucune Française, aucun Français ne sera laissé sans ressources" a-t-il souligné, tout en renforçant les mesures contre le coronovirus.
"S'agissant des entreprises, nous mettons en place un dispositif exceptionnel de report de charges fiscales et sociales, de soutien aux reports d'échéances bancaires et de garanties de l'Etat à hauteur de 300 milliards d'euros pour tous les prêts bancaires contractés auprès des banques" a-t-il annoncé.
"Pour les plus petites d'entre elles, et tant que la situation durera, celles qui font face à des difficultés n'auront rien à débourser, ni pour les impôts, ni pour les cotisations sociales. Les factures d'eau, de gaz, d'électricité ainsi que les loyers devront être suspendues" a affirmé Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron : "aucune entreprise ne sera livrée au risque de faillite", "nous mettons en place un plan de garantie par l'Etat de 300 milliards d'euros pour tous les prêts contractés auprès des banques" par les entreprises pic.twitter.com/nchew9ycTw
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Le président de la République "suspend toutes les réformes en cours", à commencer par celle des retraites.
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Emmanuel Macron annonce des déplacements fortement réduits dès mardi midi pour 15 jours au moins
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Les compagnies aériennes américaines réclament 50 milliards de dollars d'aides
Les compagnies aériennes américaines, en grandes difficultés, ont demandé lundi aux autorités gouvernementales des aides d'un montant d'au moins 50 milliards de dollars pour faire face aux conséquences de la pandémie de coronavirus.
Ces aides comprennent entre autres une injection de 25 milliards de dollars auquel devrait s'ajouter des lignes de crédit d'un montant équivalent, ainsi que des suppressions temporaires de taxes, selon un communiqué de Airlines For America, le lobby du secteur.
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La Bourse de Paris termine sur une dégringolade de 5,75% à 3.881,46 points
La Bourse de Paris a connu une nouvelle séance de débâcle lundi (-5,75%), rien ne semblant pouvoir stopper la défiance des marchés, désormais convaincus qu'une récession est inévitable en raison de l'épidémie liée au coronavirus et des mesures drastiques prises pour la combattre.
L'indice CAC 40 a perdu 236,90 points à 3.881,46 points, dans un volume d'échanges qui est resté très nourri, à 7,5 milliards d'euros. Vendredi, il avait terminé sur un rebond technique de 1,83%, ce qui ne l'a pas empêché de chuter de 20% la semaine dernière.
Les clôtures européennes :
CAC 40 : -5,75%
DAX : -5,31%
FTSE-100 : -4,71%
Sur les marchés financiers, "on ne cherche même plus de valeurs refuges", "on est à la recherche de cash, coûte que coûte" - @GregoireFavet, #ComprendreLaCrise pic.twitter.com/huNa2WCULT
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A son tour, Renault met à l'arrêt toutes ses usines en France
Le constructeur automobile Renault a décidé de mettre à l'arrêt toutes ses usines en France à partir de lundi soir, en raison de l'épidémie de coronavirus, a-t-on appris auprès des syndicats et de la direction.
Renault suspend ces activités "jusqu'à nouvel ordre, en fonction de l'évolution de la situation sanitaire", a indiqué un porte-parole. "On attend des précisions sur les conditions d'indemnisation du chômage partiel", a déclaré Fabien Gâche de la CGT, qui demande "le maintien de la rémunération à 100% pour l'ensemble du personnel".
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Wall Street s'écroule à l'ouverture, les échanges suspendus
Les échanges ont été suspendus à la Bourse de New York peu après l'ouverture après la chute de 7% du S&P 500, emporté par la panique autour de la pandémie de coronavirus malgré les efforts massifs de la Réserve fédérale pour tenter de rassurer les marchés.
L'effondrement de l'indice S&P 500 a automatiquement déclenché un mécanisme d'interruption des échanges d'un quart d'heure, censé permettre aux acteurs du marché de reprendre leurs esprits.
Au moment de la suspension, le S&P 500 s'effondrait de 8,14%, le Dow Jones de 9,71% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 6,12%.
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PSA va fermer tous ses sites de production en France
L'information de source syndicale n'a pas encore été confirmée par la direction.
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Le pétrole s'effondre à nouveau
Le baril de Brent plongeait lundi de près de 10%, atteignant un plus bas en quatre ans, emporté par le déséquilibre provoqué par l'offre abondante d'or noir et la demande qui ralentit en lien avec la propagation du nouveau coronavirus.
Vers 11H25 GMT (12H25 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai est tombé à 30,47 dollars à Londres, en baisse de 9,99% par rapport à la clôture de vendredi, un plancher depuis février 2016.
A New York, le baril américain de WTI pour avril chutait de 7,00%, à 29,51 dollars, toujours au-dessus de son dernier plancher atteint lundi dernier à 27,34 dollars.
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Les voyagistes français reportent tous les départs prévus jusqu'au 31 mars
Les voyagistes français ont annoncé lundi le report de tous les départs prévus jusqu'au 31 mars en raison de la pandémie de Covid-19, environ 100.000 clients étant concernés pour le mois de mars, ont-ils précisé à l'AFP.
Cette décision a été prise "devant l'impossibilité d'assurer les prestations à destination et l'incertitude des retours", indiquent dans un communiqué le Seto (syndicat des tour-opérateurs) et les Entreprises du Voyage (agences de voyage).
"Tous les départs jusqu'au 31 mars inclus sont reportés avec émission d'un à-valoir valable jusqu'au 31 décembre 2020 inclus au minimum, au tarif en vigueur du TO. Les tour-opérateurs en informent leurs clients dans les meilleurs délais", est-il indiqué.
"Pour mars, cela représente quelque 100.000 clients. Et pour avril, ce sont 350.000 clients" qui ont prévu de partir, a précisé à l'AFP René-Marc Chikli, président du Seto.
Pour les voyageurs déjà sur place, les voyagistes indiquent traiter "au cas par cas les demandes de retour anticipé et dans la mesure des possibilités".
"Bien évidemment, ces mesures pourront être modifiées à tout moment en fonction de l'évolution de la situation et dans un souci de l'intérêt de la clientèle, des agences de voyage et des tour-opérateurs", ajoutent le Seto et les EDV.
A eux seuls l'an dernier, les tour-opérateurs membres du Seto (70 acteurs, dont TUI France, Voyageurs du Monde, Kuoni, Costa Croisières, etc.) avaient fait voyager un total de 6,3 millions de clients.
La toute première restriction en raison de l'épidémie avait été émise le 26 janvier par le Seto, et concernait les voyages organisés vers la Chine.
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Fiat Chrysler ferme la majorité de ses usines européennes
Ces fermetures dureront jusqu'au 27 mars. Cette décision concerne six usines en Italie, une en Serbie et une en Pologne, précise FCA, alors que l'Italie déplore plus de 1.800 morts dus au coronavirus.
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Nouveau lundi noir pour les Bourses
Vers 11h, la plupart des indices européens chutent lourdement:
- CAC 40 : -8,86%
- DAX allemand : -7,40%
- Footsie 100 anglais : -6,34%
- MIB Italien : -8,07%
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Vers une récession en Union européenne en 2020
Invité sur BFM Business, Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur, a expliqué que l'Union européenne s'attendait désormais à une récession en 2020. "Je peux vous dire que nous anticipons une récession sur l'année 2020. Avant la crise, on était aux autours de 1,4% sur l'ensemble du continent. Et là, on pense qu'on va avoir un impact entre 2 et 2,5%", soit une récession de l'ordre de 1%. "On s'attend évidemment à ce que l'année 2020 soit en récession", indique-t-il sur BFM Business ce lundi.
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