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Etats-Unis: le retour du whisky au bureau?

Et si le traditionnel café était remplacé par une bière? Voilà la question que se posent les groupes de la Silicon Valley.

Et si le traditionnel café était remplacé par une bière? Voilà la question que se posent les groupes de la Silicon Valley. - -

Bientôt des scènes dignes de Mad Men dans les bureaux de la Silicon Valley? L’alcool au travail fait son retour dans les sociétés high-tech, où l’on souhaite ainsi inciter les salariés à rester plus longtemps au travail.

La question du moment dans les entreprises high-tech américaines peut surprendre: faut-il autoriser la consommation d'alcool au bureau? Le débat est ouvert depuis que plusieurs entreprises ont réalisé que mettre de l'alcool à disposition incitait les employés à rester plus longtemps au bureau.

Dropbox est une des entreprises les plus prometteuses dans le domaine du stockage de données en ligne. Cette société recrute abondamment et, sur le site dédié aux embauches, on apprend que l'entreprise pratique les "whiskey Fridays".

Le concept? Le vendredi, on boit un verre de whisky ensemble au bureau. Sur le site, cela figure à côté des autres avantages pour les salariés, au même titre que l'assurance maladie ou les remboursements de frais dentaires.

Inciter les salariés à passer plus de temps au bureau

La pratique est de plus en plus répandue dans les milieux des nouvelles technologies, où l'employeur veut faire en sorte que le salarié reste plus tard au bureau, et que la frontière entre vie professionnelle et vie sociale soit de moins en moins claire.

C'est, paraît-il, excellent pour la créativité. Et c'est une pratique que l'on retrouve dans la Sillicon Valley, mais aussi dans les agences de pubs de la côte Ouest, avec des tonneaux à bière dans les open spaces.

Aux Etats-Unis, le retour de l’alcool au bureau provoque déjà un mouvement d'opposition. La pratique serait mauvaise pour la diversité. Car si elle a un gros succès auprès des hommes jeunes, blancs, et célibataires, les autres employés se sentent totalement exclus.

Jean-Bernard Cadier correspondant à New York