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La Fed réduit encore son soutien à l'économie américaine

La banque centrale américaine diminue petit à petit son soutien monétaire à l'économie des Etats-Unis.

La banque centrale américaine diminue petit à petit son soutien monétaire à l'économie des Etats-Unis. - -

Comme attendu, la banque centrale américaine a décidé, mercredi 30 juillet, de poursuivre la réduction de ses rachats d'actifs. Elle a également fait savoir qu'elle laissait ses taux inchangés.

Sans véritable surprise, la banque centrale américaine (Fed) a décidé, ce mercredi 30 juillet, de réduire son soutien monétaire de 10 milliards de dollars. Ses injections de liquidités dans l'économie américaine, dont la croissance a connu un net rebond au deuxième trimestre, se monteront désormais à 25 milliards mensuels.

En outre, le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a fait savoir qu'il laissait ses taux inchangés, proches de zéro comme ils le sont depuis fin 2008. Il promet toujours qu'ils le resteront "pendant une période de temps considérable" après la fin du stimulus monétaire, un point qui soulève la dissension d'un des membres du Comité, Charles Plosser de la banque régionale de Philadelphie. Ce responsable estime que ce calendrier ne "reflète pas les progrès considérables de l'économie vers les objectifs de la Fed".

L'inflation se rapproche de son objectif

Le rythme de réduction des achats d'actifs devrait se poursuivre "à pas mesurés" au cours des prochaines réunions, redit le Comité monétaire, laissant entendre que cette aide monétaire cessera donc en octobre à moins d'un retournement de conjoncture.

Fait nouveau, le Comité monétaire note dans son communiqué que l'inflation se rapproche de son objectif de 2%. Il souligne que "la probabilité que l'inflation poursuive sa course en dessous du niveau de 2% a quelque peu diminué".

La Fed prend acte du rebond de l'activité économique au deuxième trimestre, alors que le département du commerce a annoncé une expansion du PIB de 4% d'avril à juin.

Si "les conditions du marché du travail se sont améliorées", celui-ci demeure "sous-utilisé de façon significative", affirme le communiqué. La banque centrale signale une progression "modérée" des dépenses de consommation mais rappelle que la reprise du secteur immobilier demeure "lente".

Y. D .avec AFP