François Hollande veut lever les obstacles à l'investissement chinois en France
François Hollande caresse son homologue chinois dans le sens du poil. Au premier jour d'un déplacement à Pékin, ce 25 avril, Xi Jinping faisait part de son souhait d'une Europe plus ouverte aux produits et investissements chinois. Prenant la parole à sa suite, le président français assurait que "tous les obstacles, tous les freins, toutes les procédures seront levées".
Certes, le déficit commercial de la France vis-à-vis de la Chine est énorme. Il a atteint près de 26 milliards d'euros en 2012. Mais selon François Hollande, le protectionnisme n'est "clairement" pas une solution.
11.000 emplois en France créés par des entreprise chinoises
Rappelant que les entreprises chinoises ont déjà permis de créer quelque 11.000 emplois en France, le numéro un chinois a martelé que la Chine et la France devaient "renforcer la complémentarité et l'imbrication de leur intérêts".
"La Chine est prête à importer davantage de produits français", a fait miroiter Xi Jinping, qui espère que Paris intercédera en sa faveur auprès de l'Europe pour qu'elle "ouvre au plus tôt" des négociations en vue d'un accord sino-européen sur les investissements.
Pour autant, la deuxième économie mondiale ne semble pas prête à assouplir les conditions d'entrée sur le marché chinois. Conditions dont se plaignent nombre d'entreprises européennes et américaines. Le chef de l'Etat chinois a affirmé que le gouvernement chinois poursuivait "une politique d'achats juste et impartiale".