La Grèce ne veut pas d'un troisième plan d'aide

Le Premier ministre grec Antonis Samaras a affirmé que les objectifs fixés seront atteint avec l'actuel plan d'aide, dans un entretien accordé au tabloïd allemand Bild à paraître lundi 10 février.

La Grèce n'a pas besoin d'un nouveau plan de sauvetage. Antonis Samaras, le Premier ministre grec, est ferme sur ce point: "Nous n'avons pas besoin d'un troisième plan d'aide", a-t-il affirmé dans un entretien accordé au tabloïd allemand Bild à paraître lundi 10 février.

"Nous atteignons notre objectif avec l'actuel plan d'aide, et cela fonctionne ", a-t-il ajouté. 

La Grèce a été le premier pays européen placé en 2010 sous assistance financière de la Troika formée par lUE-BCE-FMI qui lui a accordé deux programmes de prêts d'un montant total de 240 milliards d'euros pour éviter la faillite, en échange de mesures drastiques qui pèsent lourdement sur le quotidien de la population.

Athènes vise un excédent budgétaire primaire pour 2013

Face à un électorat majoritairement très remonté, le gouvernement répète ne pas avoir besoin d'une nouvelle aide mais revendique l'allègement du poids de sa dette, en vertu d'engagements pris par ses partenaires européens en 2012.

"Il y a un accord avec l'UE qui prévoit que si nous atteignons nos objectifs parmi lesquels un excédent budgétaire primaire, nous pouvons compter sur un allègement de notre dette, par exemple sous la forme de maturités plus longues et de taux plus bas ", a indiqué Antonis Samaras.

Athènes table sur un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) pour 2013. "Il n'y a pas encore de chiffres fiables sur le déficit et le niveau de la dette pour 2013", a toutefois souligné ce week-end dans la presse allemande le directeur général d'Eurostat, Walter Radermacher.

En attendant que l'office européen des statistiques livre ces données fin mars, "tous les autres chiffres qui sont annoncés ne sont que pure spéculation", a-t-il mis en garde.

C.C. avec AFP