La Grèce va bien recevoir l'aide demandée

Les ministres des Finances de la zone euro se sont entendu sur le versement d'une nouvelle tranche d'aide, ce lundi 8 juillet. Athènes devrait recevoir au total 6,8 milliards d'euros d'ici la fin du mois. Mais la Grèce a encore des efforts à faire.

Ce n'est pas une surprise, mais cela n'en reste pas moins une bonne nouvelle pour la Grèce. Les ministres des Finances de la zone euro se sont entendus lundi 8 juillet sur le versement, par étapes, d'une tranche d'aide au pays.

Athènes recevra avant la fin du mois 4 milliards d'euros, provenant pour 2,5 milliards de la zone euro et pour 1,5 milliard de l'Eurosystème des banques centrales. La zone euro et la Banque centrale européenne apporteront encore 500 millions d'euros chacune en octobre.

Dans l'intervalle, le Fonds monétaire international versera 1,8 milliard d'euros au mois d'août. Ce qui fera à la Grèce une aide totale de 6,8 milliards d'euros.

Retards dans les contreparties

L'aide à la Grèce était à l'ordre du jour de la réunion des ministres des Finances de l'Eurogroupe, lundi à Bruxelles.

Néanmoins, rien n'était gagné. En effet, les représentants de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international, dans un communiqué ce lundi 8 juillet, remarquaient les "retards" dans l'application de certaines contreparties à l'aide internationale. L'exécutif n'a, en effet, toujours pas procédé aux 4.000 suppressions de postes dans la fonction publique, par exemple. 

Les versements seront donc conditionnés au respect de certains engagements, a donc tenu à préciser le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. "La Grèce doit faire encore du travail avant le 19 juillet (réduire les effectifs dans le secteur public et moderniser sa fiscalité) afin que les versements puissent être approuvés". La Grèce a promis de mener à bien son programme de réformes.

Diane Lacaze