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Grèce : le FMI prêt à accepter moins de réduction de dette

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Les créanciers publics de la Grèce (Union européenne, Fonds monétaire international et et Banque centrale européenne) se réunissent encore une fois ce 26 novembre. Objectif : trouver un accord sur les moyens de réduire la dette grecque, pour pouvoir enfin verser une aide financière gelée depuis le printemps et vitale pour le pays.

C’est la troisième réunion à ce sujet en deux semaines. Par deux fois, les négociations ont achoppé en raison du désaccord entre la zone euro et le FMI sont en désaccord sur les moyens qui doivent permettre à la Grèce de réduire sa dette. Selon les prévisions, elle atteindra 190% du PIB en 2014, un niveau intenable.

Les mesures proposées pour l’instant (baisse des taux d’intérêt, restitution des plus-values sur les titres de dette grecs à Athènes), ne suffiront pas pour lui permettre de ramener son endettement à 120% du PIB en 2020. Mais une source ministérielle a déclaré à l’AFP que le Fonds pourrait accepter que la dette soit réduite à seulement 124% du PIB en 2020.

"Un accord est pratiquement finalisé", a en tout cas assuré le ministre français des Finances Pierre Moscovici, à son arrivée à Bruxelles. Pour la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, c’est moins évident. "On va essayer de travailler à une solution qui soit crédible pour la Grèce, c'est ce qui est important".

N.G. et AFP