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Grèce: Hollande appelle à terminer la négociation

François Hollande a appelé à ne pas attendre la dernière minute pour arriver à un accord

François Hollande a appelé à ne pas attendre la dernière minute pour arriver à un accord - Emmanuel Dunand - AFP

Le président a exhorté à accélérer les discussions entre Athènes et ses créanciers pour parvenir à un accord, alors que la réunion de l'Eurogroupe s'est de nouveau soldée par un échec ce jeudi 25 juin.

Une nouvelle réunion sans avancée majeure. L'Eurogroupe, qui réunit les ministres des Finances de la zone euro s'est achevé ce jeudi 25 juin sans parvenir à un accord entre Athènes et ses créanciers.

Un nouvel échec qui va tendre quelque peu les discussions alors que le temps presse, la Grèce ayant à tout prix besoin d'argent frais pour rembourser un prêt du FMI, le 30 juin prochain.

Ce qui a poussé François Hollande à exhorter les négociateurs à "terminer" la négociation sur le renflouement financier de la Grèce, à son arrivée à un sommet européen à Bruxelles. "Il faut savoir terminer une négociation", a-t-il lancé devant la presse, faisant valoir "qu'il n'y aurait rien à gagner à laisser trop de temps encore" alors que "la Grèce n'en a plus".

"Nous ne sommes pas loin d'un accord"

"L'accord est possible" et "nécessaire" et doit intervenir sans attendre le "moment ultime", a estimé François Hollande selon lequel "il y a encore des écarts qui demeurent".

"Depuis lundi, beaucoup y travaillent et nous devons laisser les négociateurs, c'est-à-dire les institutions européennes, la Commission, la Banque centrale mais aussi le FMI et la Grèce, agir, mener à bien ces discussions pour qu'elles puissent être conclues", a-t-il enchaîné.

Selon le président Hollande, "les points de blocage ne sont pas tant sur la trajectoire financière) qui est maintenant connue, c'est-à-dire ce que la Grèce a à faire" mais "sur les moyens de l'atteindre".

"Nous ne sommes pas loin" d'un accord, a-t-il cependant estimé, même s'il "y a encore, et c'est normal parce que c'est très technique, des discussions". "Mais enfin quand il y a l'enjeu de la Grèce, l'enjeu de l'Europe, l'enjeu de la zone euro, il faut savoir terminer une négociation", a-t-il conclu.

J.M. avec AFP