Grèce: Hollande appelle à terminer la négociation
Une nouvelle réunion sans avancée majeure. L'Eurogroupe, qui réunit les ministres des Finances de la zone euro s'est achevé ce jeudi 25 juin sans parvenir à un accord entre Athènes et ses créanciers.
Un nouvel échec qui va tendre quelque peu les discussions alors que le temps presse, la Grèce ayant à tout prix besoin d'argent frais pour rembourser un prêt du FMI, le 30 juin prochain.
Ce qui a poussé François Hollande à exhorter les négociateurs à "terminer" la négociation sur le renflouement financier de la Grèce, à son arrivée à un sommet européen à Bruxelles. "Il faut savoir terminer une négociation", a-t-il lancé devant la presse, faisant valoir "qu'il n'y aurait rien à gagner à laisser trop de temps encore" alors que "la Grèce n'en a plus".
"Nous ne sommes pas loin d'un accord"
"L'accord est possible" et "nécessaire" et doit intervenir sans attendre le "moment ultime", a estimé François Hollande selon lequel "il y a encore des écarts qui demeurent".
"Depuis lundi, beaucoup y travaillent et nous devons laisser les négociateurs, c'est-à-dire les institutions européennes, la Commission, la Banque centrale mais aussi le FMI et la Grèce, agir, mener à bien ces discussions pour qu'elles puissent être conclues", a-t-il enchaîné.
Selon le président Hollande, "les points de blocage ne sont pas tant sur la trajectoire financière) qui est maintenant connue, c'est-à-dire ce que la Grèce a à faire" mais "sur les moyens de l'atteindre".
"Nous ne sommes pas loin" d'un accord, a-t-il cependant estimé, même s'il "y a encore, et c'est normal parce que c'est très technique, des discussions". "Mais enfin quand il y a l'enjeu de la Grèce, l'enjeu de l'Europe, l'enjeu de la zone euro, il faut savoir terminer une négociation", a-t-il conclu.