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Hollande admire le faible endettement du Brésil

François Hollande au Brésil, ce vendredi 13 décembre.

François Hollande au Brésil, ce vendredi 13 décembre. - -

En visite d'Etat, le président de la République a déclarer ce vendredi 13 décembre regarder "avec admiration le faible taux d'endettement du Brésil" avec 30% du PIB". Il a considéré que la France doit poursuivre la réduction des déficits.

François Hollande envie le Brésil. En visite d'Etat ce vendredi 13 décembre, le président de la République a affirmé qu'il "regarde avec admiration le taux d'endettement public du Brésil, à 30%" du PIB.

"On n'y sera pas demain, la France, mais nous devons y travailler car c'est un élément de souveraineté", a-t-il ajouté.

"Nous devons continuer à réduire nos déficits, donc à réduire la dépense publique, à la réorienter, mieux l'affecter mieux la déployer.Nous devons avoir un système fiscal qui soit le plus efficace, le plus simple, et qui évite d'inquiéter ou de frapper les mêmes par des impôts qui ne sont pas toujours les plus modernes. Et puis enfin, il faut faire le choix de l'investissement", a-t-il poursuivi.

"Le Brésil, un pays émergé"

Reprenant des propos de la présidente brésilienne Dilma Rousseff, Il a souligné que le Brésil, septième économie mondiale et membre du G20, n'était "plus un pays émergent, mais un pays émergé" et à la fois "un allié et un concurrent" pour les pays de l'Union européenne.

"La France a confiance dans le Brésil", a-t-il poursuivi. "Ses résultats sont le fruit d'une politique menée avec constance depuis 10 ans" en alliant "croissance et redistribution", qui a permis "de sortir 40 millions de ses citoyens de la pauvreté" et de se doter d'une "classe moyenne particulièrement dynamique".

Il faut "amplifier les investissements français au Brésil qui sont déjà significatifs, 2 milliards d'euros (en stock 35 milliards d'euros)", a-t-il réaffirmé. "Je souhaite aussi qu'il y ait des investissements (brésiliens) en France", a-t-il conclu.

J.M. avec AFP