Hollande en Chine: la charcuterie française au menu des discussions officielles
François Hollande est arrivé à Pékin dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 avril pour une visite d'Etat de deux jours. Comme d'habitude dans ce type de déplacement, une délégation de grands patrons l'accompagne, parmi lesquels, le président de la filière charcuterie française. Cela peut paraître anecdotique, mais l'Elysée prend l'affaire très au sérieux: il s'agit d'obtenir pour la filière l'autorisation d'entrer sur le juteux marché chinois.
Au milieu des géants de l'industrie et de l'énergie, se trouve le président de la Fédération des charcutiers traiteurs. Les attentes de la filière sont énormes, explique Robert Volut, dans ce pays où la France n'a jamais eu le droit d'exporter sa charcuterie, contrairement à ses voisins.
1,3 milliard de Chinois très friands de porc
L'Italie par exemple, a obtenu cette autorisation grâce à un lobbying très puissant, selon lui. L'Epsagne, elle, a profité d'une faille juridique, en classant sa cochonnaille dans la catégorie "viande fraîche", pour laquelle les restrictions sont moindres.
L'Elysée prend cette question à bras-le-corps. L'exécutif a ainsi décidé de placer cette question au menu des discussions officielles. A la clé, un marché potentiel d'1,3 milliard de consommateurs chinois, tous très friands de porc. De quoi offrir de nouvelles perspectives à la filière de la charcuterie française qui emploie 35.000 personnes en France.