Pour Hollande, la France est un bon élève en Europe
" Nous sommes le bon élève. Nous faisons en sorte de corriger nos déficits, les déficits que j'ai trouvés en arrivant aux responsabilités"(..)"Nous le faisons au rythme prévu par nos engagements européens, c'est-à-dire, par un effort structurel". C'est ainsi que François Hollande a justifié sa politique à l'issue de la première journée du Somment européen, jeudi 14 mars à Bruxelles. Les travaux doivent reprendre ce vendredi entre chefs d'Etat et de gouvernement des 27
Le président français a précisé : "nous tenons nos engagements, mais nous faisons en sorte que cet effort ne contredise pas l'objectif de croissance et que ce ne soit pas simplement regardé en terme nominal"(..) "C'est ce débat qui va s'ouvrir avec la Commission, et cette orientation qui nous est donnée aujourd'hui nous permet d'avoir cette discussion de manière confiante", a-t-il ajouté. Une référence aux négociations qui se sont engagées avec Bruxelles concernant le report du délais imposé pour atteindre les 3% de déficit public.
Qu'en pense Angela Merkel ?
Interrogé sur une éventuelle divergence avec la chancelière allemande, Angela Merkel, quant au rythme d'assainissement des finances publiques en Europe, le chef de l'Etat français a répondu : "Nous ne sommes pas rentrés dans la discussion pays par pays. Nous avons pris une orientation générale qui est de faire en sorte que les ajustements budgétaires ne soient pas incompatibles avec les objectifs de croissance".
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