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Les impôts vont baisser en 2014... en Suède

Le gouvernement suédois veut rattraper son retard en vue des élections, et a décidé de baisser les impôts.

Le gouvernement suédois veut rattraper son retard en vue des élections, et a décidé de baisser les impôts. - -

Le gouvernement conservateur suédois à présenté, mercredi 18 septembre, un Budget 2014 prévoyant des baisses d'impôts afin de relancer la croissance et l'emploi. Il compte ainsi rattraper son retard dans les sondages, à un an des élections.

En plein débat sur la "pause fiscale" en France, d'autres ont pris le parti de baisser les impôts pour relancer la croissance et l'emploi. C'est le cas du gouvernement suédois, mené par le Premier ministre conservateur Fredrik Reinfeldt, qui a présenté son budget pour 2014 ce mercredi 18 septembre.

Celui-ci prévoit de nouvelles baisses des prélèvements obligatoires, sur le modèle de celles qui ont permis à la coalition de centre-droit au pouvoir d'être réélue en 2010, après une première victoire en 2006.

Une dette de seulement 36% du PIB

La Suède supporte une dette publique à hauteur de 36% de son produit intérieur brut (PIB), soit l'une des plus réduites d'Europe.

Anders Borg, le ministre des Finances, n'a pas manqué de le souligner, affirmant que le pays pouvait se permettre de mettre en oeuvre une série de mesures destinées à encourager l'emploi des jeunes via des baisses d'impôts, qui coûteront au total 24 milliards de couronnes (2,8 milliards d'euros).

"La Suède est dans une position de force qui permet à la politique budgétaire de soutenir des mesures en faveur de la croissance et de l'emploi, afin d'éviter au chômage de s'installer", a-t-il dit dans un communiqué.

Les élections en ligne de mire

L'Alliance, qui regroupe quatre formations de la droite et du centre, est menacée dans les sondages par la coalition de gauche menée par les sociaux-démocrates, qui dispose d'une avance d'une dizaine de points dans les intentions de vote, environ un an avant la date annoncées des prochaines élections législatives.

Le taux de chômage reste relativement élevé, aux alentours de 8%, tandis que le gouvernement maintient sa prévision de croissance de 1,2% du PIB cette année et de 2,5% l'an prochain, contre 0,7% en 2012.

Y. D. & AFP