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L'empire Trump face à une montagne de dettes

Le candidat républicain Donald Trump en Virginie le 2 août 2016.

Le candidat républicain Donald Trump en Virginie le 2 août 2016. - MOLLY RILEY - AFP

D'après le New York Times, les sociétés détenues par Donald Trump sont endettées d'au moins 650 millions de dollars. Soit plus du double du montant annoncé par le candidat à la présidence américaine dans le cadre de sa campagne.

Milliardaire, Donald Trump aime insister sur le succès de ses affaires. Le candidat à la présidence américaine présente même souvent sa réussite comme un garant de ses capacités à gouverner le pays. Pourtant, le tableau n'est pas si rose, à en croire un article du New York Times publié samedi. D'après le quotidien américain, les sociétés de Donald Trump sont endettées pour un montant d'au moins 650 millions de dollars. C'est plus de deux fois le montant que le candidat a annoncé dans le cadre de sa campagne.

Le quotidien a fait appel à un institut d'étude spécialisé dans l'immobilier pour collecter des données concernant les propriétés du magnat des affaires, en particulier ses immeubles de bureaux et ses parcours de golf. Il en ressort qu'en plus des 650 millions de dettes "une partie importante" de la fortune de Donald Trump dépend de trois accords avec des partenaires ayant souscrit des emprunts totalisant 2 milliards de dollars.

Donald Trump pas responsable 

Si ces emprunts n'étaient pas remboursés, Donald Trump n'en serait pas tenu responsable, mais la valeur des investissements qu'il a réalisés conjointement plongerait, assure le New York Times.

Parmi les créanciers de l'empire Trump figurent une des principales banques de Chine -- pays que le candidat présente régulièrement comme l'ennemi commercial à soumettre -- ainsi que Goldman Sachs, la célèbre banque d'affaires que Trump accuse d'avoir favorisé sa rivale Hillary Clinton.

Le milliardaire aime insister sur le succès de ses affaires, présentant sa réussite comme un garant de ses capacités à gouverner les États-Unis. Il affirme peser 10 milliards de dollars, un montant contesté par de nombreux experts. Il continue cependant à refuser de rendre publique sa déclaration de revenus ou à permettre un audit indépendant de la santé de ses affaires.