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La Fed continue de diminuer son soutien à l'économie

La Fed poursuit ainsi la normalisation de sa politique monétaire

La Fed poursuit ainsi la normalisation de sa politique monétaire - Karen Bleier - AFP

La Réserve fédérale américaine a décidé, ce mercredi 17 septembre, de diminuer de 10 milliards de dollars le montant de ses rachats d'actifs qui passe ainsi à 15 milliards. Sa présidente Janet Yellen a par ailleurs estimé que la conjoncture européenne fait peser un risque sur l'économie mondiale.

La Fed poursuit la marche enclenchée. Ce mercredi 17 septembre, la Réserve Fédérale américaine a décidé de diminuer un peu plus son soutien à l'économie américaine, en abaissant le montant de ses rachats d'actifs mensuels de 10 milliards de dollars, à 15 milliards de dollars.

Cette décision doit lui permettre de terminer ce programme de rachat d'actifs le mois prochain. La Fed a par ailleurs renouvelé son engagement à conserver des taux d'intérêts proches de zéro "pour une durée considérable".

Beaucoup d'économistes et de traders pensaient que la banque centrale modifierait la formulation dont elle use depuis mars sur l'évolution prévisible des taux, au vu d'indicateurs économiques rassurants sur la conjoncture économique.

L'Europe "un risque pour l'économie mondiale"

Mais sa politique ultra-accommodante de taux très bas restera adaptée pendant encore "une durée considérable" une fois bouclé son programme de rachats d'actifs obligataires, a-t-elle fait savoir.

Lors de sa conférence de presse, la présidente de la Fed, Janet Yellen s'est par ailleurs inquiétée de la conjoncture européenne, en soulignant que celle-ci "fait partie des risques qui pèsent sur l'économie mondiale". Elle a notamment référence à la faiblesse de l'inflation sur le Vieux Continent.

La Fed a, en outre, livré ses prévisions économiques, indiquant tabler sur un taux de chômage aux Etats-Unis compris entre 5,9 et 6% à fin 2014 puis de 5,4% à 5,6% en 2015. Des prévisions un peu plus optimistes qu'auparavant, puisque, pour 2014, elle tablait sur un chiffre compris entre 6 et 6,1%.

J.M. avec Reuters