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Le Royaume-Uni va négocier son propre CETA avec le Canada

Juste avant sa rencontre avec Justin Trudeau, Theresa May a indiqué qu'il y avait "énormément de choses à discuter" dans les relations bilatérales avec le Canada.

Juste avant sa rencontre avec Justin Trudeau, Theresa May a indiqué qu'il y avait "énormément de choses à discuter" dans les relations bilatérales avec le Canada. - Lars Hagberg - AFP

Londres et Ottawa vont discuter d'un accord commercial post-Brexit, ont annoncé les Premiers ministres des deux pays ce lundi.

Les Premiers ministres britannique Theresa May et canadien Justin Trudeau ont exprimé lundi leur volonté de conclure un accord commercial bilatéral une fois que le Royaume-Uni sera formellement sorti de l'Union européenne.

Juste avant sa rencontre en tête-à-tête lundi avec Justin Trudeau, la Première ministre britannique a indiqué qu'il y avait "énormément de choses à discuter" dans les relations bilatérales avec le Canada.

Un des points, selon elle, sera de "voir comment nous pouvons bâtir" des relations commerciales sur la base du traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (CETA), une fois le Royaume-Uni sorti de l'UE en 2019.

Le Royaume Uni premier partenaire européen du Canada

Cet accord de libre-échange prend effet dès jeudi de façon provisoire en attendant la ratification de l'ensemble des États membres européens. Le Parlement canadien a ratifié en juin le CETA. Le Royaume-Uni est le premier partenaire commercial du Canada au sein de l'UE.

Justin Trudeau a indiqué que la discussion avec Theresa May allait porter notamment sur l'examen des "opportunités de continuer à travailler en étroite collaboration avec le Royaume-Uni" pendant et après le processus du Brexit.

"Nous allons nous assurer que la relation entre le Royaume-Uni et le Canada reste aussi solide qu'elle l'a été, et continue pendant cette transition", a déclaré Justin Trudeau avant de s'enfermer dans son bureau avec son homologue.

Theresa May est arrivée à Ottawa au lendemain d'une tribune incisive de son ministre des Affaires étrangères Boris Johnson dans laquelle il plaide pour une rupture nette avec l'UE, position plus radicale que celle de la Première ministre qui penche pour une période de transition.

N.G. avec AFP