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La Chambre des représentants vote l'abrogation de l'Obamacare

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- - Jim Watson - AFP

Les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, sont finalement arrivés à faire voter un projet d'abrogation et de remplacement de l'assurance santé instaurée sous la présidence de Barack Obama.

La Chambre des représentants des États-Unis, à majorité républicaine, a adopté jeudi un texte d'abrogation et de remplacement de la loi emblématique sur la santé de Barack Obama, marquant une revanche pour le président Donald Trump.

Les parlementaires ont approuvé le texte dans une atmosphère électrique par 217 voix contre 213, la totalité des démocrates et une vingtaine de républicains votant non. Les débats se déplacent maintenant au Sénat, chambre haute du Congrès, où le texte devrait être fortement remanié dans les prochaines semaines.

Une deuxième tentative

C'est la deuxième fois que les républicains de la Chambre des représentants tentent de faire adopter un texte pour abroger et remplacer "Obamacare", après un échec le 24 mars dernier. La première version du texte d'abrogation avait été retirée juste avant le vote, faute de consensus au sein du parti majoritaire. Ce devait être le premier grand succès législatif du mandat de Donald Trump.

À l'époque, les conservateurs du groupe Freedom Caucus reprochaient au texte de laisser intacts de trop grands pans de la loi "Obamacare", notamment des aides et garanties publiques. Et les républicains modérés s'inquiétaient de voir des subventions et autres acquis disparaître.

Depuis, un petit groupe de parlementaires tentaient de rédiger une version amendée. Mardi, la nouvelle mouture semblait être promise à un échec, mais des modifications de dernière minute ont fait changer d'avis certains élus, et mercredi soir, les chefs semblaient suffisamment confiants pour reprogrammer le vote.

La réforme républicaine ne toucherait que les Américains qui s'assurent sur le marché dit "individuel" des assurances santé. La majorité de la population est assurée par les employeurs ou des couvertures publiques non concernées par ce type de réforme.

N.G. avec AFP