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Maurice Levy: "Il y a plus de tonus et un meilleur climat des affaires en France."

Maurice Lévy, dirigeant de Publicis, répondait au téléphone à Stéphane Soumier dans Good Morning Business ce 17 avril.

Maurice Lévy, dirigeant de Publicis, répondait au téléphone à Stéphane Soumier dans Good Morning Business ce 17 avril. - -

Le président directeur général de Publicis s'est félicité, ce jeudi 17 avril sur BFM Business, des bons résultats de son groupe en Europe. Et en particulier dans les pays du sud, qui se reprennent, selon lui.

Publicis a renoué avec la croissance organique au premier trimestre 2014, après une mauvaise fin d'année 2013. Ce jeudi 17 avril, le groupe a annoncé un chiffre d'affaires en hausse de 2,2%, à 1,59 milliard d'euros. "Sans l'effet de change, serait en croissance de 6,8%", précise le groupe dans son communiqué.

Sur BFM Business ce matin, Maurice Levy a évoqué deux bonnes nouvelles: "la première vient de l'Europe, où la France se porte assez bien. La deuxième vient de la Chine où nous avions quelques difficultés dues à l'arrêt des investissements dans la publicité de certains de nos clients en particulier dans le luxe".

Sur le vieux continent, "les signes positifs vont tous dans le même sens", s'enthousiasme-t-il. "Le sud va mieux", assure le patron du géant mondial de la pub. "Depuis fin 2010-début 2011, tous les chiffres pour la Grèce, l'Italie, l'Espagne, étaient négatifs. Aujourd'hui, l'Italie et l'Espagne sont redevenues positives", explique-t-il.

La pub, signe de confiance dans l'économie

Or "l'investissement publicitaire, c'est la confiance des annonceurs dans l'économie, le signe qu'ils vont investir pour développer leurs affaires, créer des emplois, en échange de ventes", veut croire Maurice Lévy.

Concernant la France, "nous sommes dans une croissance légèrement supérieure à 2%, pas de quoi danser sur les tables, c'est encore fragile, mais très encourageant. Il y a clairement, plus de tonus, une meilleure ambiance et un meilleur climat des affaires."

Quant à la fusion à venir avec Omnicom, le projet a déjà reçu le feu vert de 14 des 15 autorités concurrentielles concernées, sauf la Chine. "Il y a beaucoup de travail, certains chantiers avancent bien, d'autres moins. Mais la lenteur des autorités de régulation, c'est un problème sur lequel nous ne pouvons pas faire grand-chose", regrette Maurice Lévy.

N.G.