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Obama déroule le tapis rouge aux innovateurs étrangers

Le président Barack Obama souhaite réformer la politique américaine d'immigration pour attirer les cerveaux

Le président Barack Obama souhaite réformer la politique américaine d'immigration pour attirer les cerveaux - -

Un projet de loi destiné à faciliter l’accès à la nationalité américaine aux innovateurs étrangers a été déposé par les sénateurs américains ce 30 janvier. Objectif : attirer les petits génies mondiaux de la high tech.

L'immigration, priorité de Barack Obama. Le président américain a donné ce mercredi 30 janvier le coup d'envoi d'une grande réforme qui doit faciliter l'accès à la nationalité américaine. Dans la foulée, les sénateurs américains ont formulé une proposition de loi qui déroule le tapis rouge aux innovateurs étrangers.

Les Etats-Unis veulent attirer les ingénieurs, mathématiciens, étudiants de haut niveau, créateurs de startups, et ne plus les lâcher. Une ambition formalisée dans cette proposition de loi.

Des visas pour les personnels très qualifiés

La logique est simple : il est totalement contreproductif d'accueillir des étudiants étrangers, de les former dans les meilleures écoles du pays, avant de les renvoyer au Mexique, en Inde ou en Chine. Il faut attirer des innovateurs qui créeront sur le sol américain les futurs géants de la high tech.

Barack Obama a cité en exemple le site de partage de photos Instagram, dont l'un des co-fondateurs est brésilien. Parmi les pistes : instaurer des permis de travail pour les entrepreneurs qui ont obtenu un financement de la part d'investisseurs américains, et rendre beaucoup plus flexible le système de visas délivrés pour les personnels très qualifiés, dont le nombre est très insuffisant.

Une nouvelle immédiatement applaudie par Google ou encore Microsoft, pour qui les cerveaux sont une matière première essentielle... Il suffit, pour s'en persuader, de voir la guerre à laquelle se livrent les géants des technologies pour recruter et garder les meilleurs ingénieurs, quelle que soit leur nationalité.

Anthony Morel