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Obama: le plafond de la dette "n'est pas un sujet de négociation"

Barack Obama a espéré que les discussions sur le relèvement du plafond de la dette seront moins ardues.

Barack Obama a espéré que les discussions sur le relèvement du plafond de la dette seront moins ardues. - -

Lors d'une conférence de presse, vendredi 20 décembre, le président des Etats-Unis a réaffirmé qu'il ne négocierait pas avec le Congrès pour relever le plafond de la dette du pays. Or, Washington pourrait ne plus être en mesure d'emprunter dès le mois de février.

Barack Obama prévient. Lors d'une conférence de presse, vendredi 20 décembre, le président des Etats-Unis a réaffirmé qu'il ne concéderait rien sur le relèvement du plafond de la dette, un dossier qui doit être réglé au début de l'an prochain.

"Ce n'est pas un sujet de négociation", a-t-il déclaré. "Je suppose que les gens ne sont pas assez fous pour recommencer tout cela", a lancé le président.

L'administration Obama a prévenu cette semaine que l'Etat fédéral pourrait ne plus être en mesure d'emprunter dès le mois de février si les parlementaires ne relèvent pas rapidement le plafond de la dette.

Un plafond actuel de 16.700 milliards de dollars

Sujet récurrent de lutte entre le Congrès et l'administration Obama, le relèvement du plafond de la dette avait donné lieu à un véritable bras de fer politique entre les deux parties, en octobre dernier.

Républicains et démocrates avaient alors peiné à trouver un accord, ranimant le spectre d'un défaut de l'Etat américain sur ses emprunts. Le Trésor américain avait prévenu à l'automne dernier qu'un tel évènement pourrait conduire à une crise encore plus sombre que celle de 2008.

Le 16 octobre dernier, l'actuel plafond de la dette, de 16.700 milliards de dollars soit environ 12.000 milliards d'euros, avait été suspendu jusqu'au 7 février, après qu'un accord eut été trouvé entre républicains et démocrates. "Il n'y a pas de vainqueur à l'issue de cette crise mais un perdant: la crédibilité des Etats-Unis", avait alors déclaré Barack Obama.

J.M. avec Reuters