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Pour lutter contre le coronavirus, le fabricant des iPhone Foxconn se met aux masques chirurgicaux

Les masques fabriqués près d'Angers sont à base de fibres de polypropylène et non de papier.

Les masques fabriqués près d'Angers sont à base de fibres de polypropylène et non de papier. - Daniel Leal-Olivas-AFP

L'épidémie de coronavirus provoque une pénurie de cet équipement de protection en Chine. Le géant a donc décidé de prendre part à la lutte.

Pékin a prévenu: toutes les forces vives du pays doivent participer à la lutte contre la propagation du coronavirus qui a déjà fait 636 morts en Chine. Et face à la pénurie de masques chirurgicaux dans le pays, un des grands industriels de l'empire du Milieu, Foxconn, a décidé de prendre les devants.

Celui qui fabrique notamment les iPhone d'Apple va utiliser une partie de ses usines géantes à Shenzen pour produire ces équipements de protection. 

"Les masques faciaux sont désormais l'équipement standard dans notre lutte contre l'épidémie", a déclaré vendredi Foxconn sur son site officiel de médias sociaux WeChat. "Chaque seconde compte dans cette bataille, plus vite nous serons en mesure de fournir ces équipements, plus vite nous pourrons arrêter l'épidémie, sauver des vies et traverser ces temps difficiles".

Plus de 31.000 chinois contaminés

Les nombreuses usines du groupe en Chine devraient reprendre leurs activités le 10 février après la prolongation des vacances pour la fête du Nouvel An lunaire due à l'épidémie. "Nous avons réussi la production de masques tests et nous demandons la certification. Nous prévoyons de pouvoir produire 20 millions de masques d'ici la fin février", a précisé Foxconn.

La propagation de la maladie a déjà conduit le ministère chinois des affaires étrangères à lancer un appel à la communauté internationale pour des dons de fournitures médicales, notamment des masques chirurgicaux, des vêtements et des lunettes de protection.

Pour autant, cette annonce vise surtout à rassurer la population. Si les masques chirurgicaux permettent aux personnes infectées (31.161 à ce jour en Chine) de ne pas contaminer leur entourage, ils ne protègent en rien les personnes saines.

OC avec AFP