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Trump signe son nouvel accord de libre-échange avec le Canada et le Mexique

Donald Trump - SAUL LOEB / AFP

Donald Trump - SAUL LOEB / AFP - -

Après trois ans de négociations, le président américain a finalement mis "un terme au cauchemar de l'Alena", s'est-il félicité, en référence au précédent accord qui datait de 1994.

Le président des Etats-Unis Donald Trump a promulgué mercredi le nouvel accord commercial trilatéral négocié pendant de longs mois avec le Mexique et le Canada, mais aussi l'opposition démocrate.

C'est le dernier acte d'un très long processus qui a commencé dès l'arrivée du milliardaire républicain à la Maison Blanche, en janvier 2017, jusqu'à l'adoption finale par le Congrès américain mi-janvier de l'Accord Etats-Unis Mexique Canada (AEUMC).

"Aujourd'hui, nous mettons enfin un terme au cauchemar de l'Aléna", a lancé Donald Trump lors d'une cérémonie de signature à la Maison Blanche, en référence au précédent accord qui liait les trois pays depuis 1994 mais qu'il critiquait avec force, estimant qu'il avait coûté trop d'emplois à l'économie américaine. Il a en revanche promis un "avenir glorieux" à l'industrie américaine grâce à l'AEUMC.

Eviter des délocalisations massives

Le nouveau texte est un toilettage de l'Aléna de 1994. Il prévoit par exemple des innovations en matière environnementale, mais doit surtout réduire les différences de traitement entre ouvriers des trois pays pour éviter des délocalisations massives.

L'AEUMC amendé a déjà été ratifié le 10 décembre par le Mexique, et devrait l'être sans grande difficulté par le Canada dans les semaines à venir. Le gouvernement de Justin Trudeau a lancé lundi la ratification parlementaire en appelant l'opposition à l'approuver rapidement.

La Chambre des représentants américaine, à majorité démocrate, avait consenti à donner son aval en décembre, à l'issue de longues discussions avec l'administration Trump et au prix de nombreux amendements au texte initial dévoilé fin 2018. Le Sénat lui a emboité le pas le 16 janvier, et la signature du président n'était plus qu'une formalité.

TL, avec l'AFP