Valls croit à la bonne marche de ses réformes
Manuel Valls a réaffirmé, à Berlin ce 22 septembre, la mise en place des réformes annoncées. "Je veux dire aux Allemands, les réformes nous allons les faire", a martelé le Premier ministre.
Répondant aux critiques liées à la stagnation de l'économie française et au report à 2017 du retour à un déficit à 3% du PIB, il a assuré que le gouvernement relèverait la compétitivité des entreprises, dégagerait 50 milliards d'euros d'économies et réformerait les seuils sociaux et le travail dominical.
La chancelière allemande, Angela Merkel, a, elle, salué ce geste en qualifiant d'"impressionnant" le programme de réformes. "Il s'agit d'efforts très ambitieux, d'efforts très importants que la France souhaite consentir."
Pas d'argent supplémentaire
Néanmoins, Manuel Valls est également venu plaider pour que la première économie européenne investisse pour relancer l'économie de la région.
Angela Merkel a immédiatement douché ses espoirs en déclarant qu'il existait "beaucoup de possibilités de créer de la croissance sans argent supplémentaire".
Le gouvernement allemand a déjà opposé à plusieurs reprises une fin de non-recevoir aux appels de Paris et de Rome à plus d'investissement public.
Berlin reconnaît certes le besoin d'investissement pour faire repartir la machine économique mais préfère se concentrer sur les moyens de stimuler l'investissement privé, pour ne pas mettre en péril son objectif d'équilibre budgétaire l'an prochain. Angela Merkel a ainsi évoqué des possibilités d'investissements dans l'économie numérique.