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Vers une fin de l'aide monétaire à l'économie américaine?

La Fed estime que "l'activité économique est en train de rebondir au deuxième trimestre".

La Fed estime que "l'activité économique est en train de rebondir au deuxième trimestre". - -

La Réserve fédérale américaine a publié, ce mercredi 9 juillet, ses minutes de la dernière réunion. Il en ressort que, si le rebond de l'économie se poursuit, l'aide monétaire à l'économie pourrait prendre fin en octobre.

Des changements sont à prévoir. La fin de l'aide monétaire à l'économie américaine pourrait être décidée en octobre si l'activité poursuit son rebond après son déclin "étonnant" en début d'année, selon les minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed) publiées ce mercredi 9 juillet.

"Les données (...) suggèrent que l'activité économique est en train de rebondir au deuxième trimestre après un déclin du PIB d'une ampleur étonnante", indique le compte-rendu de cette réunion des 17 et 18 juin.

La baisse du produit intérieur brut entre janvier et mars était alors évaluée à 1% en rythme annualisé mais elle a été depuis revue à la hausse, à -2,9%, son plus grand recul depuis cinq ans.

Si le rebond se confirmait, il serait "approprié" de mettre un terme en octobre au programme de rachat d'actifs mené par la Banque centrale afin d'injecter des liquidités dans le circuit financier, selon le compte-rendu.

La question du relèvement du taux directeur

Les membres du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) se montrent en revanche toujours divisés sur le moment opportun pour commencer à relever le principal taux directeur, maintenu proche de zéro depuis fin 2008 pour soutenir l'économie. Les marchés tablent sur une première hausse à la mi-2015.

Plusieurs participants à la réunion ont d'un côté plaidé pour une approche plus "progressive" dans le cas où les prévisions de croissance ne seraient pas atteintes.

Mais "d'autres participants" ont fait valoir que la croissance économique pourrait être plus dynamique que prévu, nécessitant une remontée "plus rapide" des taux, affirme le compte-rendu.

D. L. avec AFP