BFM Business
International

Walt Disney pâtit du raté de The Lone Ranger

Photo du tournage de The Lone Ranger, qui n'a pas rapporté suffisament pour couvrir les dépenses de production.

Photo du tournage de The Lone Ranger, qui n'a pas rapporté suffisament pour couvrir les dépenses de production. - -

Le groupe américain a publié ses résultats dans la nuit du 6 au 7 août. Si le bénéficie se tient, c'est grâce aux activités télé. Mais côté cinéma, l'échec de The Lone Ranger lui coûte déjà cher, et va continuer.

Walt Disney était l'une des dernières entreprises du Dow Jones à publier ses résultats le 6 août. Au troisième trimestre, qui clôturait fin-juin pour son exercice 2012-2013, le bénéfice se tient grâce aux chaînes du câble. Mais le chiffre d'affaires est peu décevant : 11,58 milliards de dollars.

Disney peut dire merci à son activité dans la télévision. Elle a en partie compensé la contreperformance de la division cinéma. En premier lieu celle du film The Lone Ranger, avec Johnny Depp.

Ce film sorti il y a à peine un mois, coûte pourtant déjà très cher à Disney. En cause: un budget de 250 millions de dollars pour des recettes pour l'instant inférieures. Et les pertes liées à ce film vont se creuser encore: le groupe va passer une charge de 160 à 190 millions de dollars au prochain trimestre.

Les médias et les parcs se portent bien

Hormis ce raté, deux divisions s'illustrent positivement. Dans les médias, la vache à lait de Disney, le coût de la grille est plus cher pour les chaînes câblées, notamment ESPN, la référence du sport aux Etats-Unis, et il y a moins de recettes publicitaires à se partager. Pourtant les bénéfices et les revenus de la division continuent de croître.

L'autre division qui attire les regards est celles des parcs à thèmes. La bonne nouvelle est à chercher du côté du comportement du consommateur. Les visiteurs ont dépensé plus d'argent en boissons et nourriture. Contrairement au Français avec Disneyland Paris, ils ont aussi continué à fréquenter ces parcs malgré un droit d'entrée plus cher.

Aurélie Boris et correspondante à New York