Zone euro: la France et l’Italie accordent leurs violons
Mario Monti a rallié François Hollande à sa cause. L’objectif de la rencontre des dirigeants français et italien, ce mardi, à l’Elysée, était d’afficher leur volontarisme politique. Ils voulaient redonner de l’élan à la dynamique créée la semaine dernière par Mario Draghi. Le président de la Banque centrale européenne avait affirmé que l’institution de Francfort ferait "tout pour préserver l’euro". C’est chose faite.
Mario Monti, dont le pays est particulièrement exposé à la crise des dettes souveraines, enchaîne les rencontres et les messages optimistes. "On voit la lumière au bout du tunnel", a-t-il ainsi affirmé ce mardi. Le président du conseil italien a toutefois appelé à la prudence: "On ne peut pas se permettre une minute d’inattention", a-t-il ajouté.
Appel à appliquer les mesures décidées au sommet européen de juin
C’est l’autre message des deux dirigeants, martelé cette fois par François Hollande: "Il faut désormais passer aux actes." Rome et Paris appellent en chœur à appliquer au plus vite les décisions prises lors du dernier sommet européen.
Pour rappel, il est question de renforcer les moyens de relance existants et d’augmenter la puissance des fonds de secours européens. De quoi permettre "que la zone euro soit défendue, préservée, consolidée, et que nous puissions travailler à son intégrité", a déclaré le Président français depuis le perron de l’Elysée.