Le chauffage par les algues: une solution d'avenir ?
Quelle transition énergétique pour la France ou encore comment être un pays exemplaire en matière de reconquête de la biodiversité ?
Ce sont les deux grands thèmes de la conférence environnementale
Elle va s'ouvrir vendredi.
Alors que les débats n'avancent pas sur l'avenir de la filière solaire, que les entreprises de l'éolien s'inquiétent pour leur avenir, une start-up français Ennesys a trouvé une solution révolutionnaire pour nous chauffer et nous éclairer en ville. La clé: la photosynthèse des microalgues...
C'est à Nanterre que la jeune pousse s'est installée. Le siège social d'Ennesys abrite le premier démonstrateur européen de sa nouvelle technologie. Le principe semble très simple "Produire de l'énergie en dépolluant les eaux usées. "
Je vais tenter de vous expliquer cela le plus simplement possible...Prenez un photoréacteur, pour être plus clair, cela resssemble à un aquarium en plastique. A l'intérieur un liquide vert. Pour être franche ,y marinent des eaux souillées de toilettes ou du jus issu des poubelles. Cela ne vous ouvre pas l'appétit mais aux phytoplanctons si. Ils dévorent avec plaisir cette mixture, tout en se reproduisant à grande vitesse par photosynthèse. Le soleil leur fait beaucoup de bien.
Le résultat est spectaculaire. Et Ennesys avance des chiffres : une diminution de 80% de la consommation d'énergie (sans compter l'utilisation qu'en font les habitants) et de 97% de leur consommation en eau.
Il parait que les algues ont la même valeur énergétique à peu de choses près que le charbon.
Le dispositif s'insère facile à mettre en place sur un bâtiment neuf mais il est possible de l'intégrer au batiment lors d'une rénovation.La réglementation aide Ennesys. A partir de 2020, tous les bâtiments inaugurés doivent être à énergie positive. Déjà une quinzaine de projets pour la start-up. Mais il faut de l'argent: dans les tuyau, ne levée de fonds de 5 millions d'euros auprès d'investisseurs
Ennesys à découvrir en images le jeudi 13 septembre dans le 12h30 de BFM Business.
