Cherchons la petite bête !
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Les jeunes d'aujourd'hui fourmillent d'idées et c'est terriblement enthousiasmant. Après le film Minuscule nous voilà encore face au potentiel de l'infiniment petit. Et si les insectes nous donnaient un peu de leur énergie, c'est tout l'enjeu du projet Pokiwa qui vient d'être récompensé du Prix ArtScience.
Une demi- heure au téléphone avec l'un des lauréats François-Xavier Bonnemaizon, étudiant à Strate Collège c'est bien mieux que toutes les cures de gurozan. Voilà ce jeune et 4 de ses camarades qui sont allés observer de près les insectes. Nous sommes bien peu à côté de ce petit peuple: un être humain pour environ 150 millions d'insectes qui ont de l'énergie à revendre ou du moins à nous fournir. Pourquoi donc ne pas se placer sur le passage des animaux et profiter de leur mouvement ou encore des sons qu'ils produisent. C'est en résumé le projet Pokiwa. J'ai dû mal encore à visualiser le rail composé de fleurs artificielles et bourré de capteurs qui offriraient la possibilité de récupérer toute cette énergie.J'attends encore de voir où cela pourrait être placé. Il sera évidemment impossible d'éclairer une ville entière avec mais des choix ponctuels pourrait être faits. Par ailleurs j'ai découvert avec bonheur la capacité que l'on peut avoir de changer le son en électricité. Ces jeunes ont commencé à travailler avec Orange. Une belle illustration de l'open innovation. Prochaine étape: aller observer de près les grillons et envisager d'utiliser leur potentiel sonore. 100 à 120 décibels...Ces 5 jeunes sont partis d'une page blanche. Pour beaucoup c'est une pure folie. Personnellement cela me donne une de ses pêches...