Entre le lampadaire et la poubelle
Le changement climatique se vit au quotidien: un jour l'hiver, un jour l'été. De quoi déprimer surtout dans nos grandes villes. Mais non voilà de quoi nous donner du baume au cœur, demain nous serons cernés par l'intelligence et demain c'est aujourd'hui.
Et c'est à Nice que cela se passe. Cisco expérimente en ce moment même les potentialités de l'"internet des objets" en matière de gestion urbaine. 200 capteurs ont été installés par l'équipementier américain sur une grande artère arborée du centre-ville.Tous vos faits et gestes seront ainsi passés aux cribles: mobilité stationnements, déplacemenst mais aussi la propreté urbaine (attention aux papiers jetés sans ménagement) ou encore la qualité de l'air. Sans parler de l'éclairage public.Comme toujours le développement durable c'est simple comme bonjour: en ajustant la luminosité en temps réel en fonction des besoins, il est par exemple possible de "réduire de 30% la facture" d'électricité d'une collectivité, a expliqué Robert Vassoyan, directeur général de Cisco France. Les capteurs dans les containers à verre permettent de déterminer leur remplissage. Et c'est ainsi que les poubelles se mettent à parler.
Autolib: un peu plus cher
Et en prime Nice est une première mondiale. Des tests ont déjà été effectués mais à plus petite échelle en Corée, à New York, Toronto ou encore Londres ou Barcelone. Au bout d'un an si le test est réussi la ville pourra aller plus loin.
Aujourd'hui "seul 1% des objets de notre quotidien sont connectés à internet. Imaginez le potentiel!
S'il y a bien quelque chose qui tourne en ville c'est l'Autolib. Le coût des abonnements a diminué, l'abonnement annuel passe de 144 à 120 euros. Mais le prix à la demi-heure augmente sensiblement. L'Autolib victime du succès ! Le syndicat mixte Autolib' parle d'une simplification de tarifs. Il faut attirer du monde: Le nombre de bornes accessibles à des véhicules particuliers devrait donc doubler pour se monter à 500 d'ici la fin de l'année ou le premier trimestre 2014. L'appel est lancé aux collectivités. Décidément sur tous les fronts. La ville bouge mais je ne crois pas que les Français aient envie de payer...