Il fait moche mais que d'opportunités !
Je ne cesse de répéter que le green business n'est pas une niche mais une vraie création de valeur. Kering en a fait son credo. Une étude de l'ONU nous donne raison.
Quand vous lisez certains éléments du rappor,t vous pouvez prendre peur.
"Des événements climatiques extrêmes jusqu'à la pression croissante sur les ressources, les changements environnementaux vont avoir un impact de plus en plus fort sur les coûts d'exploitation, les marchés, la disponibilité des matières premières".
L'organisation cite les dégâts causés par les inondations en Australie en 2010/2011, qui ont coûté 265 millions d'euros à l'assureur Munich Re et 185 millions d'euros au groupe minier Rio Tinto. Elle juge que les entreprises n'ont pas d'autre choix que de s'adapter. En même temps que faire d'autre...?
Le privé, figure de proue
Dans le secteur du tourisme, par exemple, une augmentation de 1,4°C à 2,2°C des températures moyennes en hiver pourrait entraîner la fermeture de plus de la moitié des stations de ski du nord-est des États-Unis dans 30 ans. la demande globale d'électricité pourrait être 70% plus élevée en 2035 qu'en 2009.
Il y a de quoi creuser un trou et s'y enfoncer jusqu'à ce que mort s'ensuive ou alors faire preuve d'inventivité. L'ONU estime que plus de 80 % du capital nécessaire pour faire face au changement climatique pourrait provenir du secteur privé.Quelle belle idée ! Les entreprises vont devoir satisfaire une demande de plus en plus forte pour une technologie et des services plus vertueux écologiquement. C'est ainsi que la rénovation thermique est devenue la priorité absolue dans le bâtiment. Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. Nos jeunes pousses débordent d'idées. Et surprennent même dans le monde. Allez, on y va !