I like to move it...mais là, comment dire ?
C'est la semaine européenne de la mobilité jusqu'à dimanche. Les communiqués ne cessent de tomber dans ma pauvre boîte mail de journaliste. Comme si à la 12eme Édition beaucoup se disaient encore:quand est-ce qu'on bouge ?
C'est d'abord ce livre de Frédéric Denhez. "La fin du tout-voiture". Je n'ai pas eu l'occasion de plonger dedans mais en préambule, ce texte "en Europe, le marché de l’automobile, vache à lait historique des économies occidentales, pilier du système capitaliste, mythe ouvrier, s’effondre. Entre 2000 et 2013, les immatriculations ont chuté de 10 à 30 % dans les pays... riches....En 2011, il s’est vendu 75 millions de véhicules neufs, principalement en Amérique du sud et en Chine, premier marché mondial depuis 2008. Nos marchés européens sont archisaturés. Gavés, ils ne se renouvellent que très lentement. A la faveur des primes à la casse, les ventes remontent, mais c’est pour mieux s’effondrer après. Ces primes ne sont que de la morphine que l’on s’efforce d’injecter à un grand malade. L’effondrement en cours n’a toutefois pas que des raisons économiques... » Et l'auteur de décrypter les nouveaux modes de mobilité qui sont en train d'émerger. On peut vraiment le dire...
Ma voiture, mon amour
France-Autopartage annonce le lancement de Citiz, une nouvelle marque pour développer le réseau. L'idée est de fédérer la cinquantaine d'offres qui existent à travers toute la France depuis une dizaine d'années. Pour agir, les Français ont besoin d'une offre organisée. Il y a aussi la start-up Luckyloc qui propose aux particuliers de louer des véhicules de location de tourisme et utilitaires à 1€. Durant ces locations, les conducteurs occasionnels, peuvent si ils le souhaitent, mettre en place un système de co-voiturage. Elle a levé cette été 300 000 euros
Partager sa voiture, voyager avec un inconnu, préférer le vélo électrique, certains se sont lancés sans regret mais ils sont encore peu. 50 000 autopartageurs en France. Il y a le succès d'Autolib. Mais beaucoup ne franchissent pas le cap, voire ne se laissent pas emballer. Et que dire des transports en commun. On aimerait aimer le RER mais ça doit être très difficile parfois. Comment ne avoir envie de garder sa sacro sainte-voiture Nous avons tous le sens de la propriété. Vivre autrement ok, mais repensons donc intelligemment notre ville...