S'il te plaît, dessine-moi une poubelle...
La semaine dernière BFM Business récompensait Axa pour sa démarche durable sur tout son parc immobilier. C'était les Green Business Awards.
Si le tri sélectif des déchets est un réflexe déjà adopté par les collectivités tout comme les particuliers, la gestion des déchets en entreprise est plus complexe. D'autant plus que la réglementation évolue. Une start-up est là pour les accompagner. C'est Greenwishes. Gros plan...
Offre globale et sur-mesure. c'est l'argument choc de Greenwishes fondé en 2009. En entreprise, les déchets sont multiples. Pas évident de faire systématiquement le ménage dans cette jungle. Il y a aussi bien ce que l'on appelle "les consommables liés à la bureautique" (papiers ou cartons, piles, CD…), les équipements électriques et électroniques (des cartouches et toners d'imprimante aux matériels audiovisuels et électroménagers), mais aussi les gobelets, bouteilles, canettes, ampoules, capsules de café. Il ne faut pas oublier les palettes, vêtements et tissus.
Les patrons sont parfois un peu perdus. D'autant que la réglementation avance.Depuis le 1er octobre les entreprises ont de nouvelles obligations en matière de déchets.
Jusqu'à présent rien de bien contraignant sauf en matière de produits dangereux. Désormais, un registre de suivi des déchets doit être tenu de façon précise...
Greenwishes facilite donc la vie des entreprises égarées dans ces dédales administratifs.
Sa force: la conception sur mesure. Une analyse scrupuleuse est faite, les locaux ensuite réaménagés autour de la logique de tri sélectif. Le mobilier spécifique est fourni, de même que les outils de communication accompagnant ce nouveau service. Le personnel de nettoyage est ensuite formé et les dates de collecte fixées. Tout cela pour du recyclage made in France. Et il faut le souligner en ces temps où certains envoient encore leurs déchets en Chine.
Les clients affluent pour Greenwishes. Près d'une cinquantaine désormais. C'est le cas de Danone. Cette entreprise qui a le gêne du développement durable dès l'origine a su s'adapter à ces nouvelles contraintes.
Au siège dans le plein coeur de Paris, des poubelles oranges, bleues, grises,vertes à tous les étages. Et ce geste désormais habituel pour les salariés: jeter ses papiers, ses canettes, ses bouteilles dans le bon container pour un meilleur tri.
Pour un tri réussi, il peut en coûter 200 euros par mois par une petite entreprise. Jusqu'à plusieurs milliers d'euros voire plus. Poussé par la réglementation, Greenwishes poursuit son développement. Une quinzaine de salariés et une progression de 60 % de son chiffre d'affaires d'une année sur l'autre.
Greenwishes et sa démarche chez Danone à découvrir mardi 02 octobre dans le 12-30 de BFM Business
