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Immobilier

65.000 euros, c'est le prix au m² de la maison la plus chère de Londres

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- - La Première ministre britannique Theresa May devant les députés à Londres, le 19 avril 2017 - Handout, PRU/AFP

Pour s'offrir cette luxueuse bâtisse de 1.000 m², il faut débourser quelque 65 millions d'euros. Mais à ce prix-là, il n'est pas certain qu'elle trouve preneur. Car depuis, le Brexit est passé par là...

Les Anglais adorent les maisons. En 2015, 85% de la population occupaient une villa, selon des chiffres du Crédit Foncier. Et comme partout, les prix au mètre carré varient selon les régions. À Londres, le prix moyen d’un logement dépasse les 550.000 livres (650.000 euros). Bien sûr, la capitale britannique regorge aussi de luxueuses demeures, que seuls les riches investisseurs peuvent s’offrir. Le site Business Insider y a ainsi déniché le bien immobilier le plus onéreux.

Il s’agit d’un immeuble de 4 étages classé "Grade II", un édifice suffisamment important pour être préservé avec une attention particulière. Située à Belgravia, le quartier le plus cher de Londres considéré comme le fief des ambassadeurs, cette bâtisse d’environ 1.000 m² au style "néo-classique" devrait séduire une clientèle fortunée. Elle comprend 7 chambres, 6 salles de bain, 3 salons de réception ainsi qu’une piscine intérieure.

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- © Knight Frank

Évidemment, pour s’offrir cette somptueuse demeure, il faudra tout de même débourser quelque 55 millions de livres (65 millions d’euros), soit 65.000 euros le m². C’est plus de trois fois le prix au m² des appartements les plus chers de Londres! Avis aux amateurs. En revanche, il n’est pas certain que son propriétaire trouve preneur, à moins de faire des efforts sur le prix. Car depuis, le Brexit est passé par là.

Le pire est-il à venir?

Selon certains spécialistes, c'est surtout le segment du luxe qui risque gros. Depuis quelques mois, les acheteurs négocient les prix dans la perspective d'une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne et on assiste à une baisse régime sur le "premium", confiait sur BFM Business le patron d'une agence implantée à Londres. Cette situation risque donc de s'amplifier dans les mois qui viennent.

En revanche, l'immobilier traditionnel ne devrait pas plonger...

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Julien Mouret