Comment LCL veut rendre caduques les cartes de fidélité
Le groupe bancaire lancera le 1er octobre le programme Avantage+. En se rendant chez des commerçants partenaires, le client se verra reverser une ristourne sur ses achats.
Tout le monde a dans son portefeuille des cartes de fidélité qui permettent d'obtenir des rabais chez les commerçants. Mais elles deviendront peut être inutiles pour les clients de LCL. Le groupe bancaire, filiale du Crédit Agricole, va en effet lancer le 1er octobre Avantage+, un programme d'offres commerciales couplées à ses cartes bancaires, selon Les Echos.
"Les réductions offertes chez les commerçants répondront aux besoins des clients" met en avant Frédéric Lapeyre, directeur du marketing LCL, dans les Echos. Concrètement, le client qui aura décidé de bénéficier de ce programme, verra ses transactions analysées par la banque afin de se voir proposer des réductions, aussi bien pour les boutiques en ligne que physique, en adéquation avec ses habitudes de consommation.
La banque prône la transparence en matière d'utilisation des données personnelle, et assure que celles-ci ne quittent jamais la banque.
La cotisation annuelle remboursée par les ristournes accordées
Autre facteur de personnalisation pris en compte par LCL: les ristournes proposées par les boutiques, versées sous forme de cashback, sont modulables selon la gamme de la carte bancaire. Autrement dit, les cartes les plus chères donnent accès aux meilleures promotions.
"Notre objectif est de faire bénéficier les clients LCL de cartes avec encore plus de valeur au regard de leur cotisation", souligne Frédéric Lapeyre. Et ce dernier de promettre que les réductions offertes permettront de couvrir les frais de cotisations "en quelques achats".
Car c'est bien l'un des objectifs poursuivi par LCL: répliquer à la concurrence qui, pour séduire de nouveaux clients, propose des cartes bancaires gratuites. Autre avantage du programme: la banque espère aussi inciter ses clients à utiliser plus fréquemment leur carte bancaire, et ainsi percevoir davantage de commissions versées par les commerçants.