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Fiscalité

Consultation médicale, prix du gaz... Tout ce qui change au 1er mai

La consultation chez le généraliste pour les pathologies les plus courantes et les moins graves coûte 25 euros au patient adulte.

La consultation chez le généraliste pour les pathologies les plus courantes et les moins graves coûte 25 euros au patient adulte. - François Nascimbeni-AFP

À partir du 1er mai 2017, le tarif de la consultation médicale d'un généraliste passe de 23 à 25 euros, les tarifs réglementés du gaz baissent et le service en ligne d'estimation des biens immobiliers du fisc s'ouvre à tous.

Chaque début de mois de nouvelles mesures, réglementations ou tarifs entrent en vigueur. Le premier jour du mois de mai apporte son lot de baisse et de hausse de tarifs réglementés. Tour d’horizon des mesures qui modifient votre pouvoir d'achat ou votre vie quotidienne. 

> Hausse de la consultation chez le médecin

Se rendre chez le médecin coûte plus cher. Le prix de la consultation chez un généraliste, adhérant au Contrat d'accès aux soins (CAS), passe de 23 euros à 25 euros au 1er mai 2017. Cette augmentation concerne les généralistes installés en secteur 1, soit 94% des professionnels. Conséquence directe : si la Sécurité Sociale vous rembourse toujours 70% du montant de la consultation moins le forfait de 1€ soit 16,50€, votre reste à charge sera plus important à moins que votre mutuelle ne le prenne en charge la différence.

Cette hausse résulte de la négociation tripartite qui avait eu lieu à l’automne 2016 entre l’Assurance maladie, les médecins et le Ministère des Affaires sociales et de la Santé. Pour la consultation impliquant un enfant jusqu’à 6 ans, il faudra débourser 5 euros de plus, soit 30 euros. Jusqu’à présent, le tarif de consultation était fixé à 26 euros pour les 2-6 ans et à 28 euros pour les 0-2 ans. La distinction d’âge disparaît donc dans la nouvelle convention.

> Baisse du prix des tarifs réglementés du gaz

Les tarifs réglementés de vente de gaz d'Engie vont baisser en moyenne de 3,3% par rapport au barème en vigueur en avril 2017. Cette baisse est de 1,2% pour le tarif de base (cuisson), de 2,1% pour le tarif B0 (cuisson et eau chaude) et de 3,4% pour le tarif B1 (chauffage). Les clients qui ont souscrit un contrat à prix de marché fixe ne sont concernés ni par les baisses, ni par les hausses du tarif réglementé pendant la durée de leur contrat.

Depuis 2013, les tarifs du gaz évoluent tous les mois pour refléter au mieux les coûts d'approvisionnement de l'énergie. En 2017, les tarifs réglementés du gaz ont grimpé respectivement de 5% en janvier et 2,6% en mars, reculant parallèlement de 0,56% en février et 0,73% en avril.

> La base internet du fisc des transactions immobilières s'ouvre au grand public

S'il existe des observatoires des prix des logements et des terrains tenus par les chambres des notaires, il est désormais possible d'utiliser le service d'évaluation de l'administration fiscale qui ouvre plus largement ses données. Par un décret du 11 avril 2017 paru au JO, Patrim, base de données en ligne d’aide à l’évaluation immobilière de l'administration fiscale, peut désormais être consultée par tout acquéreur ou vendeur potentiel d'un bien immobilier qui a besoin de connaître sa valeur vénale.

Les références cadastrales et l’adresse complète des biens sont également disponibles. Auparavant, ce service était réservé à l'évaluation des biens pour les déclarations d'ISF, de droits de donation ou de succession. Pour le consulter, il faut se munir de ses identifiants impots.gouv.fr (numéro fiscal et mot de passe). Précision: la base de données Patrim ne couvre pas encore les ventes de biens situés en Alsace-Moselle et à Mayotte.

> Déclarations fiscales annuelles des professionnels et entreprises

Pour les professionnels et les entreprises, une date butoir unique s'applique à toutes les déclarations fiscales annuelles à effectuer auprès des services des impôts des entreprises : il s'agit du deuxième jour ouvré suivant le 1er mai, soit le 3 mai 2017. Sont concernées notamment, la déclaration de TVA, de l'impôt sur les sociétés, la déclaration de valeur ajoutée et des effectifs salariés (pour la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, CVAE).

Frédéric Bergé