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Etudiants: 4 filons pour dénicher un logement à moindre coût

Les places en résidences étudiantes sont rares. Heureusement, d'autres formules d'hébergement se développent.

Les places en résidences étudiantes sont rares. Heureusement, d'autres formules d'hébergement se développent. - Frank Perry - AFP

Le temps est compté pour trouver où se loger à la rentrée prochaine. Et le fait d'avoir un petit budget ne facilite pas les recherches. Pourquoi ne pas tenter sa chance dans des formules d'hébergement basées sur le lien social ou l'entraide ? Nos pistes pour ces formules destinées à un bel essor.

Entre les cités universitaires saturées et les galetas loués à prix d'or, trouver un logement quand on est étudiant relève du parcours du combattant. Mais ces dernières années, des formes d'hébergement nouvelles se sont développées. A l'image de la colocation qui est désormais devenue monnaie courante, à tel point que les jeunes actifs l'ont adopté. Mais d'autres formules, basées sur le social et le communautaire, pourraient elles aussi connaître le même succès dans les prochaines années. Voici les filons à explorer

>Troquer sa chambre avec celle d'un autre étudiant

En emménageant dans un logement proche de son lieu d'étude, l'étudiant déserte du coup la chambre qu'il occupait dans le cocon familial. Alors qu'elle pourrait très bien être utilisée par un autre étudiant dont l'université et l'école est à proximité. Study Enjoy, une start-up nantaise, s'occupe de mettre en relation les familles qui souhaitent échanger leurs chambres vacantes. Cela peut être pour la durée de l'année scolaire, mais aussi le temps d'une formation ou d'un stage. Avantage du système : le logement est gratuit, hormis des frais de réservations (0,79 euros par jour pour le site) et la communauté de membres est internationale.

>Une colocation impliquée dans la vie de quartier

Pour adhérer au principe des Kolocs, il faut déjà avoir un brin l'esprit communautaire, puisqu'il s'agit de rejoindre un appartement en colocation disposant de 3 à 6 chambres. Mais il faut aussi avoir la fibre sociale: car en contrepartie de l'hébergement, les étudiants doivent s'investir dans des projets de quartier populaire. C'est d'ailleurs leur motivation à ces actions sociales qui est le critère de recrutement choisi par l'Association de la fondation étudiante pour la ville, qui gère les Kolocs.

Les projets déjà mis sur pied par les étudiants sont multiples, cela peut aller de la réappropriation de l'espace public en installant des jardins, au développement de la vie de quartier via la création d'espaces d'échanges, d'un journal local ou bien en effectuant du soutien scolaire. Le seul hic: les Kolocs, présentes dans 16 villes, ont un peu moins de 400 chambres à proposer.

>L'hébergement intergénérationnel

Ce système permet de trouver réponse à deux besoins : d'une part les personnes âgées qui, se sentant isolées dans leur grand logement, aimeraient avoir un peu de compagnie. Et de l'autre des étudiants qui sont à la recherche d'un hébergement à moindre frais. Il peut même être gratuit si l'étudiant rend quelques services à son logeur. Plusieurs associations se sont lancées sur ce secteur, tels que ensemble 2 générations, logement-solidaire, ou encore réseau-cosi.

>Une chambre contre des petits services

Pour ceux qui disposent d'un budget ultra-serré, cette formule mérite d'être explorée. Il s'agit de particuliers qui sont prêts à offrir le gite au sein de leur habitation (certains proposent parfois un logement séparé) contre des petits services. Cela peut aller de la garde d'enfant, du soutien scolaire, de ménage. Selon les heures de services effectuées, la chambre peut être fournie gratuitement. Des offres sont proposées sur Roomlala, ou encore chacun son toit .

C.C.