BFM Patrimoine
Immobilier

Immobilier: il est encore possible d'emprunter à moins de 2%

Une trentaine de banques ont abaissé leurs barèmes depuis le 1er octobre. Pour les courtiers, le début 2016 devrait être dynamique dans le crédit.

Une trentaine de banques ont abaissé leurs barèmes depuis le 1er octobre. Pour les courtiers, le début 2016 devrait être dynamique dans le crédit. - PATRICK KOVARIK - AFP

Une trentaine de banques ont abaissé leurs barèmes depuis le 1er octobre. Sur 15 ans, les emprunteurs les plus aisés peuvent encore espérer souscrire un prêt immobilier à moins de 2%.

La plupart des courtiers sont unanimes: après une remontée au deuxième trimestre, puis une période de stabilisation à la rentrée, les taux sont à nouveau orientés à la baisse en ce début décembre. Un mouvement "inhabituel" à cette période, traditionnellement calme, explique-t-on chez Credixia.

"Quasiment toutes nos banques partenaires ont réajusté leur grille de taux à la baisse. Les taux ont diminué de 5 à 10 points de base en moyenne et, cela concerne toutes les régions de France". Même son de cloche chez Vousfinancer.com, où l'on observe qu'une trentaine de banques ont baissé les taux depuis le 1er octobre.

Résultat: les barèmes sont "revenus à leur niveau de janvier 2015". Sur 20 ans, on tourne désormais autour des 2,55% quand les excellents dossiers ont droit à des taux juste au-dessus de la barre des 2%.

Des taux très attractifs sur des durées courtes

Pour autant, tous les emprunteurs ne peuvent espérer bénéficier de ces bonnes conditions. "Si les banques ne sont pas plus sélectives en cette fin d’année, certaines se positionnent clairement en conquête d’une clientèle ciblée en proposant des taux très attractifs sur des durées courtes -inférieurs à 2% sur 15 ans- et pour les tranches de revenus les plus élevées", indique Sandrine Allonier, responsable des relations banques de Vousfinancer.com. Quant aux emprunteurs "ordinaires", ils bénéficient également de ces taux en baisse, "mais dans une moindre mesure", ajoute la professionnelle.

Qu'en sera-t-il début 2016? Cliquez ici pour lire la suite

Léo Monégier