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Immobilier: les prix continuent de baisser

Les prix pourraient poursuivre leur baisse.

Les prix pourraient poursuivre leur baisse. - Lionel Bonaventure - AFP

En France, au troisième trimestre, les prix des logements anciens ont reculé de 0,4% par rapport au trimestre précédent, selon l'indice Notaires-Insee publié ce 27 novembre. Sur un an, ce repli est de 1%.

Si les taux immobiliers poursuivent leur baisse, les prix également. Les prix des logements anciens en France ont reculé de 0,4% au troisième trimestre, par rapport au trois mois précédents, selon l'indice Notaires-Insee publié ce jeudi 27 novembre.

Ceux des appartements ont baissé de 0,9% tandis que ceux des maisons restaient stables, selon ces données provisoires. Sur un an, les prix des logements anciens affichent un recul de 1% en France: plus marqué pour les appartements (-1,7%) que pour les maisons (-0,4%).

Baisse en province

En Ile-de France en revanche, les prix sont restés globalement stables au troisième trimestre, comparé au deuxième. Sur un an, les prix franciliens s'inscrivent toutefois en repli de 1,2%, en particulier ceux des appartements (-1,6%) tandis que ceux des maisons se maintiennent mieux (-0,5%).

En province, les prix de l'ancien ont légèrement diminué au troisième trimestre (-0,5%), une baisse là encore plus accentuée pour les appartements (-1%) que pour les maisons (-0,3%). Sur un an toutefois, comme en région parisienne, les prix des logements anciens en province s'inscrivent en baisse (-0,8%, après -1% au deuxième trimestre).

Sous la barre des 8.000 euros du mètre carré à Paris

Pour les prochains mois, les Notaires estiment que "la tendance baissière est appelée à se poursuivre de manière accentuée". Mais ils soulignent néanmoins qu'aucun indicateur ne montre si cette tendance est appelée à durer. Pour Paris, ils tablent sur un prix au mètre carré qui pourrait passer en dessous de la barre symbolique des 8.000 euros en début d'année prochaine.

Quant à une reprise du marché, les Notaires peinent à se prononcer. "L’activité a stagné en 2014. Alors que le marché immobilier nous a habitués à des cycles de grande amplitude, cette absence d’orientation pour la seconde année consécutive peut surprendre". Selon eux, cela "tient sans doute à un équilibre entre les facteurs favorables et défavorables qui réussissent à maintenir à un niveau bas l’activité immobilière, mais sans autoriser de franche reprise de ventes ni provoquer, à l’inverse, des corrections sévères des prix".

Pour 2015, ils estiment que des facteurs de détentes pourraient être à l’œuvre, particulièrement dans le neuf, avec les assouplissements annoncés du dispositif d’aide à l’investissement. Mais les perspectives de changement et de rebond demeurent limitées laissant à penser que les tendances actuelles pourraient se prolonger.

Diane Lacaze avec AFP