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Les Français bien généreux avec leurs enfants

La solidarité parentale reste forte chez les Français

La solidarité parentale reste forte chez les Français - Michel Angelo - Flickr - CC

"8 Français sur 10 ont déjà donné un coup de pouce financier à un membre de leur famille, selon une étude TNS Sofres révélée par Le Parisien ce jeudi 7 avril. Ils versent autour de 5-6% de leur salaire net à leurs proches."

On a évidemment tendance à être plus généreux avec les personnes qui nous sont chères. C'est ce que démontre un sondage TNS Sofres révélé par le Parisien ce jeudi 7 avril. Selon cette enquête, 8 Français sur 10 (78%) déclarent avoir aidé financièrement leurs proches.

Et, globalement, ils consacrent entre 5 et 6% de leurs revenus nets à l'entraide familiale. Pour une personne gagnant moins de 1.500 euros par mois, le don annuel est, en moyenne, de 930 euros. Il passe à 1.280 euros pour celles qui gagnent entre 1.500 et 3.000 euros mensuels, et 2.330 euros pour les Français dont le salaire net est supérieur à 3.000 euros par mois.

Plus que pour les oeuvres caritatives

À titre de comparaison, les ménages tricolores dépensent chaque année environ 1% de leurs revenus après impôts pour faire des dons aux œuvres caritatives, selon Recherches et Solidarités.

Évidemment, les coups de pouce destinés aux proches proviennent essentiellement des parents qui restent un véritable rempart financier pour leurs enfants. 88% des parents interrogés déclarent les aider en priorité et 22% des le font tous les mois. Et 63% des personnes interrogées pensent que le soutien financier est le rôle de la famille.

"Aujourd'hui la génération du baby-boom est consciente d'avoir bénéficié d'une jeunesse plus propice et n'hésite pas à donner de l'argent et du temps, qui a une valeur monétaire dans nos sociétés modernes, à ses enfants. La famille est un amortisseur social", explique au Parisien Nicole Lapierrre, sociologue et spécialiste de la famille.

En 2014, une étude de la Drees soulignait que "l’aide parentale semble essentielle dans les phases clés d’accès à l’indépendance du jeune: accès à la formation, décohabitation ou préparation à la décohabitation, accès et maintien dans l’emploi".

(*) Étude réalisée en février 2016 auprès de 1.000 personnes sur Internet.

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J.M.