Europe: la hausse s'amplifie à la suite de Wall Street.

(CercleFinance.com) - Les Bourses européennes continuent de grimper cet après-midi, confortées par la poursuite de la progression à Wall Street : outre des 'minutes' jugées rassurantes quant aux intentions de la Fed, les investisseurs voient d'un bon oeil la prudence de l'Allemagne sur le dossier grec.

Paris s'adjuge 3,4%, Milan 3,1%, Lisbonne 2,8%, Amsterdam 2,7%, Francfort et Zurich 2,5%, Bruxelles 2,4%, Madrid 2,3% et Londres 2,1%. A New York, le Dow Jones prend encore 1,4% et le Nasdaq, 1,5%.

'La Fed a profité de ses 'minutes' pour clarifier l'utilisation du terme de 'patience' dans sa communication, expliquant qu'elle lui apportait davantage de flexibilité dans l'ajustement de sa politique', indique Stan Shamu chez IG.

'La banque centrale devrait durcir sa politique monétaire cette année, mais elle n'est pas 'pressée'. Clairement, les banquiers centraux américains ont peur que les marchés sur-réagissent et ils se veulent très prudents dans leur communication', souligne Aurel BGC.

Les marchés profitent aussi de propos de Steffen Seibert, porte-parole du gouvernement allemand, qui tempèrent ceux prêtés à Angela Merkel ce weekend sur une sortie de la Grèce, en soutenant que l'Allemagne 'ne cherche pas de tels scénarios'.

A propos de l'Allemagne, les commandes à l'industrie allemande ont diminué de 2,4% en novembre, alors que le consensus n'anticipait qu'une baisse d'un peu moins de 1%. Cette contraction intervient avec une révision de la hausse de 2,9% en octobre.

'La moyenne du quatrième trimestre se maintient toutefois à +0,9% au quatrième trimestre, au-dessus de celle du troisième (+0,2%), indiquant que la dynamique à la hausse des commandes industrielles demeure intacte', note cependant Natixis.

Dans la zone euro, les ventes du commerce de détail ont augmenté de 0,6%, en novembre par rapport à octobre, alors que les prix à la production industrielle ont reculé de 0,3% (-0,2% hors secteur de l'énergie).

Côté valeurs, Tesco s'envole de 12,7% à 205 pence à Londres, à la suite de l'annonce par le géant de la distribution d'un plan de restructurations, à l'occasion d'un point d'activité marqué par un repli limité de ses ventes sur la période de Noël.

Marks & Spencer dévisse par contre de 3,6% à 446 pence, sanctionné pour l'annonce d'une baisse plus forte que prévu des ventes de la chaine de grands magasins, au troisième trimestre de son exercice 2014-2015.

Schneider Electric se met en évidence (+4,5% à 60,5 euros) à Paris alors que Société Générale a changé son fusil d'épaule sur le titre de l'équipementier énergétique, qu'il conseille désormais d'acheter et non plus de 'conserver'.

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