Marché: vers une fin de semaine sur une note négative.
(CercleFinance.com) - Les Bourses européennes évoluent toujours dans le rouge en fin de semaine, craignant un nouvel échec à la réunion de l'Eurogroupe de ce jour, destinée à examiner la demande de prolongation de l'assistance financière form
(CercleFinance.com) - Les Bourses européennes évoluent toujours dans le rouge en fin de semaine, craignant un nouvel échec à la réunion de l'Eurogroupe de ce jour, destinée à examiner la demande de prolongation de l'assistance financière formulée par Athènes.
Madrid abandonne 1,3%, Milan et Amsterdam 0,5%, Paris, Bruxelles et Zurich cèdent 0,4%, Athènes 0,3%, Francfort 0,2%, Lisbonne 0,1%, et Londres reste stable. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq gravitent autour de leurs équilibres.
'La Grèce a accepté la supervision internationale, mais souhaite abandonner la cible d'excédent primaire de 3% du PIB exigée par Bruxelles, alors que l'Allemagne ne souhaite pas faire des concessions pour le moment', rappelait-on chez Barclays Bourse.
'La perspective d'un 'Grexit' s'accroit d'heure en heure, mais les analystes appellent les investisseurs à ne pas paniquer - si de la volatilité est à attendre d'une sortie de la Grèce de l'euro, le ciel ne va pas nous tomber sur la tête', indiquait Tony Cross, chez Trustnet Direct.
Dans ce contexte dominé par la question grecque, les marchés ne profitent pas de l'indice PMI flash de Markit pour la zone euro qui signale pourtant la plus forte croissance économique de la région depuis sept mois, puisqu'il se redresse à 53,5 en février.
'La croissance reste toutefois très dépendante de l'économie de service dont l'expansion s'appuie essentiellement sur des réductions de prix destinées à stimuler la demande', notait cependant Chris Williamson, chief economist à Markit.
Aux Etats-Unis, l'indice PMI flash manufacturier de Markit s'établit à 54,3, contre 53,9 en janvier, traduisant donc une accélération de la croissance du secteur. Par comparaison, les économistes attendaient en moyenne une baisse de l'indice vers 53,6.
Du côté des valeurs, Lufthansa affiche un recul de 5,2% à Francfort, sanctionnée après avoir annoncé que la compagnie aérienne ne versera pas de dividende au titre de l'année écoulée, alors qu'elle avait versé 45 centimes d'euro par action pour 2013.
En queue de peloton à Paris et Amsterdam, Gemalto (-4,1%) pèse lourdement sur la tendance après des informations évoquant le vol par les services de renseignement américains et britanniques des clés d'encodage utilisées par le groupe pour protéger ses cartes SIM.
Danone avance de 0,8% à Paris, après la présentation de ses résultats annuels. A cette occasion, le groupe agroalimentaire a déclaré viser pour 2015 une croissance organique du chiffre d'affaires de 4% à 5% et une légère hausse de la marge opérationnelle courante.
Eni parvient à avancer de 0,6% à Milan, soutenu par Credit Suisse qui relève son opinion de 'sous-performance' à 'neutre' et son objectif de cours de 14,7 à 16 euros, après les résultats présentés cette semaine par la compagnie énergétique.
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